22 rencontres (4.18)

Omar est heureux, très heureux, et il n’a pas peur de le dire, « ik ben super blij!« , alors bien sûr Madame aussi est heureuse et applaudit à grands cris, comme il se doit, même si elle n’est pas le cercle de famille.

– ça va faire deux ans que je suis marié, rappelle-t-il à Madame, qui n’a pas la mémoire des chiffres, et on attend notre premier bébé.

« ik ben super blij!« 

Alors pendant un moment on est franchement heureux.

Pendant un moment on oublie le sombre avenir et le sombre présent.

33 commentaires sur « 22 rencontres (4.18) »

  1. Un moment d’oubli, oui, avant le retour à la réalité… je les trouve bien courageux ceux qui font des enfants aujourd’hui, à moins que ce ne soit téméraires.
    Enfin, ce sont eux qui verront, moi j’ai fait mon temps, n’est-ce pas 😉

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  2. J’aime bien vous lire avant d’aller travailler 😀 mes enfants tous deux trentenaires, plutôt heureux et autonomes financièrement ne veulent absolument pas d’enfant. Qu’en dire ? J’ai un pincement au coeur et je partage leur inquiétude quant à l’avenir mais nous n’en parlons pas…

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    1. Je comprends ! J’ai quelques amies dans le même cas, dont les enfants ont décidé qu’ils n’auraient pas d’enfant, par crainte de l’avenir.
      Je ne sais pas qui est le plus à plaindre.
      Merci d’avoir pris la peine de commenter, j’aime savoir qui me lit 🙂

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  3. Coucou tout le monde, merci chère Adrienne de nous avoir offert de relire ce magnifique poème de Victor Hugo, mon premier auteur … ce grand poète … qui m’a donné envie d’écrire de la poésie ! Ses splendides vers me ramènent au Bonheur d’avoir des petits-enfants, je répondrai à Jackie de toujours espérer, de croire aux miracles … je formule une prière pour elle et chacun(e) dans le même cas … c’est un bonheur renouvelé « au quotidien » de les voir, les aimer, les lire, les choyer +++ au-delà de nos chers enfants !

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      1. La planète s’en tirera toujours, nous, c’est moins sûr.
        La Terre a la vie chevillée au corps, nous ne sommpes qu’une des nombreuses espèces de passage…
        (même l’ONU dit que nous sommes « une espèce vampirique », si même eux s’en sont apreçus, c’est grave… 😉 )

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  4. Bien sûr – ne plus être capable de se réjouir serait la fin de tout !
    Plaisir d’être reconnue dans un magasin, hier, malgré mon masque, et remerciée par une ancienne élève devenue institutrice et heureuse de l’être.

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  5. Il a raison ! « Les meilleures choses sont à venir, elles sont devant nous ! ».

    Et ce malade mental de Christian Bobin avait raison aussi !

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      1. Je ne connaissais pas et poussé dans le dos par quelques enthousiastes j’avais acheté une ses bouquins. Entamé, jamais terminé ! Pleure pas, t’es pas toute seule ! 😉

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  6. Quand je regardes tout autour je vois bien cette folie destructrice, envahissante mais je vois à la fois cette beauté, bonté, lumière et qui pour moi est bien plus grandiose et forte que cette noirceur.
    Avec une petite lumière je peux éclairer une pièce sombre mais le contraire est impossible et c’est ainsi que je perçois ce qui se passe.

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    1. oui nous sommes des privilégiés, plus que jamais… ce n’est pas (encore) nous qui souffrons le plus du réchauffement climatique, nous avons (encore) de l’eau potable et de la nourriture et toutes ces choses essentielles en plus de nombreuses non essentielles 😉

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  7. Et quand je regardes mon arrière petite fille de deux ans avec l’émerveillement, la joie qui se dégage d’elle je me dis qu’elle chance qu’elle soit là. Et il en sera ainsi pour Omar. Un enfant nous ramène directement à l’important à l’essentiel.

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  8. Donc les descendants des vieux boomers sont parfois très pessimistes mais Omar ne se pose pas de questions et savoure son bonheur. C’est sans doute lui qui a raison car sa joie actuelle, on ne peut pas la lui enlever!

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    1. bien sûr qu’un bébé rend heureux parents et grands-parents, mais je comprends ceux qui hésitent à cause de l’avenir, ça m’a rappelé une chose que ma grand-mère m’a racontée un jour de confidences « entre femmes », qu’elle a perdu un bébé peu avant la guerre de 40 et que pendant la guerre elle trouvait que ce n’était vraiment pas le bon moment de mettre un enfant au monde…
      mes grands-parents paternels ont raisonné différemment, après la perte de deux petites filles, l’une en 35 et l’autre en 42, ils ont décidé d’avoir un autre enfant, et ma tente est née en septembre 1943, alors que la famille manquait de tout 😉

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    1. je ne suis plus très optimiste sur l’état de la planète, en effet, ni sur notre volonté réelle (ou notre capacité) à résoudre les problèmes, qui ne cessent d’augmenter 😉

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