Il y avait une station-service à chaque coin de rue et les marques ne se battaient pas à coups de rabais: il fallait attirer le client – ou sa femme, ou ses enfants – en offrant des cadeaux.
Hopper avait-il quelque prescience de ce qui nous arrive ? Que pouvait-il imaginer en peignant ce carrefour vide ? En avez-vous une idée ? D’ici lundi vous l’aurez écrit j’espère.
Moi, ça fait longtemps que je le sais. Et que je le fais. Une caresse. Quelques mots prononcés d’une voix douce. Bien sûr que ça les détend. Bien sûr qu’elles aiment ça. Je n’ai pas eu besoin des scientifiques pour l’apprendre. Je le fais depuis toujours. Et mes vaches s’en portent très bien!
Cette photo de Walker Evans semble nous dire quelque chose. Elle me rappelle quelque chose. Mais quoi ? Peut-être un film… Ou autre chose. Si vous avez une idée, dites-le lundi.
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Selon une étude publiée dans Frontiers in Psychology, la voix humaine et les caresses ont un effet positif sur l’animal, lui permettant de surmonter son stress et de se sentir mieux. Elle a démontré aussi que la voix humaine passée à travers un micro n’avait pas tout à fait ce même effet: il faut la présence et la voix en direct.
Il mesure à peine deux centimètres et traîne une petite coquille tout à fait inutile puisqu’elle ne fait que 4 mm (où es-tu, Darwin?).
On vient de (re)découvrir ce petit gastéropode en Belgique dans la province de Liège, comme on nous l’explique bien sur le site de Natagora. C’est aussi de là que vient la photo ci-dessus.
Son petit nom familier est hélicolimace (joli, n’est-ce pas, ça nous ferait presque aimer ces bestioles ;-)) et son nom savant Daudebardia brevipes.
Alstublieft!
Jusqu’à présent cette petite bête vivait donc heureuse et cachée, espérons que des milliers de promeneurs ne se précipitent pas dans son précieux habitat!
Né en 1985, Kaavan a passé quasiment toute sa vie en captivité, dont une vingtaine enchaîné.
Ces cinq dernières années, l’opinion publique s’est émue de son triste sort et mobilisée pour qu’il puisse quitter ce zoo d’Islamabad et vivre dans un lieu plus adapté à ses besoins.
Cela devrait enfin avoir lieu…
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L’Adrienne aime les éléphants depuis qu’elle a neuf ans et qu’une copine de classe a fait un exposé sur cet animal merveilleux.
Par un de ces mystères du wwilfing, ce n’est que tout récemment que l’Adrienne a découvert ce scoop vieux de deux ans.
Fin 2018, Patricia Yang et son équipe de chercheurs ont enfin trouvé la réponse à cette grave question:
Pourquoi les wombats font caca en cubes (article canadien) – Pourquoi le caca carré des wombats intéresse autant la mécanique des fluides (article français) – Pourquoi les wombats font des cacas carrés ( Libération et Journal des enfants) – Le mystère des crottes cubiques enfin résolu (Futura sciences) – Le secret des crottes en cubes du wombat (Le Figaro)
Etc. etc.
Il est incompréhensible d’être passée à côté d’une telle avalanche, et pourtant…
Bref, le mal est réparé et si vous aussi étiez passés à côté de cette grande découverte scientifique, vous avez ci-dessus de quoi vous informer 🙂
Karamat est née en 2011 dans un zoo de Grande-Bretagne et est arrivée en Belgique deux ans plus tard, dans le cadre d’un programme international pour la sauvegarde et la reproduction du rhinocéros indien, dont l’habitat naturel – en Inde et au Népal – est de plus en plus menacé. En liberté ils seraient encore environ 2200.
Sans compter la menace des braconniers, en plus de la perte de leur habitat.
Fin 2015, Karamat a eu son premier bébé, un petit mâle qui est aujourd’hui dans un zoo à Édimbourg.
Cette semaine elle a donné naissance à un bébé femelle pour lequel on cherche un prénom commençant par la lettre V.
Voyez comme Jolien [prononcer yoline], la dame qui soigne les trois rhinocéros de Planckendael, est heureuse d’avoir pu assister en direct à cet évènement 🙂
La naissance s’est passée en quelques minutes, nous explique-t-elle, le bébé de soixante kilos se porte bien, il était sur ses pattes en moins d’une demi-heure.
C’est maman Karamat qui décidera du moment où elle et son bébé sortiront prendre l’air et se montrer aux visiteurs.
Mais en voir un dans le centre ville, au bord de l’étang entre le musée et la bibliothèque, surtout un samedi matin, jour de marché, c’était si étonnant et si neuf que l’Adrienne a d’abord cru que c’était une statue.
Ce n’en était pas une et la photo aurait été très belle, prise à si peu de distance, d’une bête parfaitement immobile et prenant la pose, cou et bec bien tendus, malheureusement l’Adrienne n’avait ni appareil ni smartphone…
Par contre à Ostende le 13 juin dernier, elle avait tout ce qu’il fallait pour saisir cet autre instantané de vie animale en centre ville: une mouette est entrée d’un pas décidé dans une maison, comme si c’était la sienne, surveillée par un chat mollement allongé à l’ombre du mur.
Ils ont été séparés tout l’hiver mais comme ils forment un couple de ‘mariés pour la vie’, au printemps, ils sont heureux de se retrouver.
Avez-vous vu comme ils se donnent des becs en toute impudeur, pareils aux amoureux de bancs publics 😉
Début mai, la femelle pond un œuf unique dans le secret farouchement gardé de leur nid caché sous terre. Les parents couvent à tour de rôle pendant six semaines. Puis leur bébé reste encore six semaines dans le nid.
Par un de ces mystères-de-la-nature-est-bien-faite, les parents muent au moment où le jeune est en âge de rejoindre les eaux bleues et de se nourrir lui-même. Il faut qu’il se débrouille seul et qu’il s’y rue à toute vapeur, de préférence la nuit ou dans le brouillard, afin d’échapper aux prédateurs. Qui n’attendent que ça, évidemment.
Puffin en anglais, papegaaiduiker en néerlandais, et macareux moine ou ‘perroquet de mer’ en français.
Une livraison spéciale anniversaire pour une chère blogamie qui aspire aux senteurs marines de Concarneau, même si ces images viennent du Pays de Galles 🙂
Et pour elle aussi cette citation de don Bosco, qui lui va comme un gant: « non basta che i giovani siano amati: essi devono sapere di essere amati. » Il ne suffit pas d’aimer les jeunes, ils ont besoin de savoir qu’ils sont aimés.
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écrit pour les Plumes d’Emilie – un grand merci, Emilie! – avec les mots imposés suivants – on pouvait en laisser un de côté: ANNIVERSAIRE – MER – SECRET – MARINE – PUDEUR – CACHER – BOSCO – PERROQUET – MYSTÈRE – VAPEUR – MARIÉ(E) – BROUILLARD – BLEU – BÂCHER