M comme Muses (et Djinns)

Nous avons repris de la mythologie gréco-romaine que ce sont les Muses qui inspirent l’artiste.

Dans la tradition arabe, nous dit-on, ce sont les Djinns qui murmurent à l’oreille des humains et peuvent exaucer leurs vœux ou enflammer leur imagination.

Les deux artistes, la Belge et l’Irakien, ont rassemblé leurs deux traditions musicales et leurs instruments, l’oud pour l’un, le luth pour l’autre.

Ils jouent ensemble des morceaux issus de la Renaissance européenne – Alfonso Ferrabosco, Francesco da Milano, Pierre Attaignant, Robert de Visée… – et de la tradition arabe.

C’était un très chouette concert dimanche dernier dans la petite ville de l’Adrienne 🙂

Plus d’info sur ce programme? c’est ici.

N comme noix

Comme tout le monde, à l’école primaire l’Adrienne avait appris où se situait « le grenier à blé » de l’Europe mais ces derniers jours on peut lire par-ci par-là que ce grenier à blé a bien d’autres choses à offrir.

Oui continuons à en parler au présent.

Les fabricants de biscuits et les brasseurs craignent un manque de miel, l’agro-alimentaire est en manque d’huile de tournesol, la liste s’allonge quotidiennement.

Un petit tour sur wikisaitout apprend ceci, que sans doute nombre d’entre vous savaient déjà:

En 2018, l’Ukraine :

  • C’était le cinquième producteur mondial de maïs (35,8 millions de tonnes), face aux États-Unis, à la Chine, au Brésil et à l’Argentine ;
  • C’était le huitième producteur de blé (24,6 millions de tonnes) ;
  • C’était le troisième producteur mondial de pomme de terre (22,5 millions de tonnes), dépassé seulement par la Chine et l’Inde ;
  • C’était le premier producteur mondial de tournesol (14,1 millions de tonnes) ;
  • C’était le septième producteur mondial de betterave à sucre (13,9 millions de tonnes), qui est utilisée pour produire sucre et éthanol ;
  • C’était le septième producteur mondial de orge (7,3 millions de tonnes) ;
  • C’était le septième producteur mondial de colza (2,7 millions de tonnes) ;
  • C’était le 13e producteur mondial de tomates (2,3 millions de tonnes) ;
  • Était le cinquième producteur mondial de chou (1,6 million de tonnes), face à la Chine, à l’Inde, à la Corée du Sud et à la Russie ;
  • C’était le 11e producteur de pomme (1,4 million de tonnes) ;
  • C’était le troisième producteur mondial de citrouille (1,3 million de tonnes), dépassé seulement par la Chine et l’Inde ;
  • C’était le sixième producteur mondial de concombre (985 000 tonnes) ;
  • C’était le cinquième producteur mondial de carotte (841 000 tonnes), face à la Chine, à l’Ouzbékistan, aux États-Unis et à la Russie ;
  • C’était le quatrième producteur mondial de pois séchés (775 000 tonnes), seulement dépassé par le Canada, la Russie et la Chine ;
  • C’était le septième producteur mondial de seigle (393 000 tonnes) ;
  • C’était le troisième producteur mondial de sarrasin (137 000 tonnes), seulement dépassé par la Chine et la Russie ;
  • C’était le sixième producteur mondial de noix (127 000 tonnes) ;
  • Produit 4,4 millions de tonnes de soja ;
  • Produit 883 000 tonnes de oignon ;
  • Produit 467 000 tonnes de raisin ;
  • Produit 418 000 tonnes de avoine ;
  • Produit 396 000 tonnes de pastèque ;
  • Produit 300 000 tonnes de cerise.

L’Adrienne a évidemment surtout été interpellée par ces tonnes de noix, parce que les noix, ça pousse sur des arbres, et qu’il est plus facile de réensemencer une terre pour qu’elle produise du blé, de l’orge, des tournesols… que de replanter des noyers et d’attendre vingt ans qu’ils offrent leur production.

On ne peut pas mieux dire que Prévert, quelle connerie, la guerre.

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photo souvenir de l’été dernier et des excellentes fraises de Wépion

Pour ceux que ces questions agricoles intéressent, deux articles sur RFI ici (1e partie) et ici (2e partie), une analyse qui date de 2019.

Dernière fois?

Passage à l'heure d'hiver: à quand la fin du changement d'heure?
source ici

A chaque changement d’heure, l’Adrienne espère que ce sera la dernière fois et ces dernières années elle croyait approcher du but, puisque l’Union européenne avait voté son abolition.

Hélas, comme il fallait s’y attendre, dès qu’on laisse aux différents pays qui la composent toute liberté pour décider quelle heure chacun adoptera, on n’est pas près de trouver un début d’accord.

Ainsi, comme on peut le lire dans l’article d’où vient l’illustration ci-dessus:

« Les pays sont libres de décider s’ils souhaitent se caler sur l’heure d’hiver ou l’heure d’été. La Commission leur recommande néanmoins de se concerter pour éviter un patchwork d’heures différentes au sein de l’Union, étalée déjà sur trois fuseaux horaires. Faute d’harmonisation, il y aurait des perturbations dans les transports, les systèmes d’information, et des surcoûts pour le commerce transfrontalier.

Souci: des États membres se positionnent sans consulter les pays limitrophes, ce qui risque de provoquer pagaille et incohérences. « L’Allemagne s’est prononcée pour l’heure d’été permanente, alors que ses voisins danois, néerlandais et tchèques plébiscitent l’heure d’hiver », remarque l’eurodéputée. S’ajoute à ce manque de coordination le poids de l’histoire: l’Estonie refuse de s’aligner sur le même créneau horaire que la Russie (UTC+2). Madrid ne veut plus vivre au rythme de Berlin, un héritage franquiste qui remonte à 1940: l’Espagne songe à revenir à l’heure de Greenwich, le fuseau horaire de son voisin le Portugal. Les Finlandais, qui veulent l’heure d’hiver toute l’année, quitteraient le fuseau des pays Baltes et se retrouveraient à la même heure que leurs voisins suédois (UTC+1) qui, eux, sont pour l’heure d’été.« 

Bref, on est au point mort.

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si quelqu’un veut l’article entier, il n’y a qu’à demander 🙂

Z comme Zink

David Van Reybrouck krijgt de Prix du livre européen voor Zink
© Stephan Vanfleteren

Qui d’entre vous a entendu parler de ce petit territoire de 3,44 km² à la frontière entre l’Allemagne et les Pays-Bas/la Belgique, créé neutre en 1816 sous le nom de Moresnet Neutre?

Pas l’Adrienne, en tout cas, jusqu’à ce qu’elle lise le petit essai de David Van Reybrouck, Zink (traduit en français et paru chez Actes Sud) dont voici l’incipit:

Drie weken voor mijn geboorte stierf een man van 68 die de laatste twintig jaar van zijn leven voornamelijk bij het raam had gezeten. Hoestend, rochelend, rokend. Zijn pijp verbrandde meer lucifers dan tabak. Geduldig en vriendelijk schilde hij de aardappels en sneed hij de prei. Het was de zomer van 1971, in het uiterste oosten van België, het gebied dat Duitstalig is. ‘Ik zie hem nog zitten,’ zegt Betty, een van zijn dochters, ‘daar in de hoek.’ Ze wijst naar een stoel bij het raam. Betty is samen met drie van haar oudere broers in het ouderlijk huis blijven wonen. We zitten met zijn allen in de salon, ik met een schriftje op schoot. ‘De laatste jaren kwam hij niet meer buiten. Ik heb hem nooit
anders gekend dan moeizaam ademend,’ zegt ze. De drie grijze broers knikken.

Trois semaines avant ma naissance, un homme de 68 ans, qui avait passé le plus gros des vingt dernières années de sa vie à la fenêtre, mourait. Toussant, crachotant, fumant. Sa pipe a consumé plus d’allumettes que de tabac. C’était l’été de 1971, dans le coin le plus oriental du pays, en Belgique germanophone. « Je le vois encore », dit Betty, une de ses filles, « là dans le coin. » Elle désigne une chaise à la fenêtre. Betty et trois de ses frères aînés vivent encore dans la maison familiale. Nous sommes tous au salon, moi avec un petit carnet sur les genoux. « Les dernières années, il ne sortait plus. Je ne l’ai jamais connu que respirant difficilement », dit-elle. Les trois frères acquiescent.

Langdurig ziek, sedentair bestaan, tamelijk jong gestorven – het lijkt niet te wijzen op een erg bewogen leven. Maar ik heb inmiddels geleerd dat de laatste levensjaren van een mens vaak weinig zeggen over het leven dat eraan voorafging. Zachtmoedige bejaarden blijken soms decennialang onuitstaanbare sujetten te zijn geweest. Bij jovialen komt het gezeik vaak met de jaren. En zelfmoord volgt soms op een leven vol uitbundigheid.

Malade de longue durée, vie sédentaire, mort assez jeune – ça ne paraît pas indiquer une vie très mouvementée. Mais j’ai eu l’occasion d’apprendre que les dernières années de vie ne disent généralement pas grand-chose sur ce qui a précédé. Parfois un doux vieillard a été un personnage exécrable. Un jovial est devenu râleur. Et un suicide termine une vie exubérante.

Maar zelden was het contrast groter dan bij deze vroeg versleten man. In de loop van enkele uren in dat stille huis leer ik dat hij niet alleen elf kinderen, maar ook vijf nationaliteiten en twee identiteiten heeft gehad. Een veelbewogen, maar weinig rooskleurig leven. ‘Mein Leben war von Anfang an ein Leidensweg,’ staat er op zijn doodsprentje, dat zijn dochter voor mij fotokopieert. Er zijn mensen in wier lichamen de geschiedenis zoveel lijnen trekt, krast en kerft, dat stilzitten, zodra het kan, nog de enige optie is.

Mais rarement le contraste aura été aussi grand que chez cet homme prématurément usé. Au cours des quelques heures dans cette tranquille demeure, j’apprends qu’il a non seulement eu onze enfants, mais aussi cinq nationalités et deux identités. Une vie mouvementée et pas très rose. ‘Mein Leben war von Anfang an ein Leidensweg,’ (ma vie a été un calvaire dès le début) lit-on sur son image mortuaire, que sa fille me photocopie. Il y a des gens chez qui l’histoire a tracé tant de lignes sur le corps, griffé, tailladé, que l’immobilité est la seule option, sitôt que possible. (traduction de l’Adrienne)

Bref, moins de soixante pages (quatre-vingts dans la version française :-)) sur l’absurdité des frontières et des décisions prises « en haut lieu » qui se répercutent douloureusement sur la destinée des hommes.

Broyés par l’histoire et victimes « d’être nés quelque part ».

Toute l’info en français sur le site d’Actes Sud.

Ceux qui ont bonne mémoire se souviendront peut-être qu’il a déjà été question du même auteur ici 🙂

J comme Jonathan Coe

Billy Wilder! Quand l’Adrienne a vu ce nom, en plus de celui de l’auteur dont elle a déjà apprécié deux autres livres, elle n’a pas hésité: comme Jonathan Coe sur son site perso, elle pourrait commencer ce billet par cette phrase: « I discovered Billy Wilder’s films in the late 1970s, when I was a teenager.« , j’ai découvert les films de Billy Wilder vers la fin des années 1970, à l’adolescence.

Le samedi soir, à la séance télé chez les grands-parents, il y a eu des films mémorables, comme Ninotchka, Sabrina, Sunset Boulevard, Seven year itch ou Some like it hot.

Il y en a eu qu’elle n’a d’ailleurs pas entièrement compris, à l’époque, comme Irma la Douce.
Ou dont elle se demande si on les montrerait aujourd’hui à des enfants, comme The Apartment.

Bref, voilà un livre qui n’est pas une vraie biographie – tout en étant fidèle à la réalité biographique – et qui se lit d’une seule traite.

Merci, Jonathan 🙂

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info sur le site de Gallimard pour la traduction française et lecture des premières pages ici.

L’illustration ci-dessus vient du site perso de l’auteur.

C comme Celtes

casque celte

– Ce casque, raconte le responsable de l’expo, trônait sur le bureau du directeur du musée, à Bucarest. Et ceci, lui ai-je demandé, on pourrait l’avoir, pour notre expo? – Ça pourrait se discuter, a répondu le directeur.

Et en effet, ça s’est discuté: en échange de ce prêt, la Belgique (le musée gallo-romain de Tongres, in casu) va offrir à la Roumanie une restauration pour ce bel objet, unique en son genre, et qui en a bien besoin. Ce bleu que vous voyez, c’est une sorte de plastique (plexiglas) sur lequel on a collé les fragments métalliques bien abîmés.

Ce casque de fer et de bronze fait partie du mobilier funéraire de la tombe du « guerrier de Ciumești », en Transylvanie, la région où la plupart des Celtes se sont installés entre 320 et 175 avant notre ère.

Il est surmonté d’un faucon dont les ailes peuvent bouger: si le guerrier marche, elles se soulèveront et s’abaisseront, comme il sied à des ailes d’oiseau. On peut voir le mécanismes des charnières.

Dans la tombe, parmi les autres objets, il y avait la cotte de maille, une invention celte, et des jambières de belle taille, qui permettent d’évaluer que l’homme qui les a portées mesurait entre 1,80 et 1,90 m. Si on y ajoute la hauteur du casque, il devait être une apparition assez impressionnante 😉

C’est d’ailleurs ce qu’affirme Diodore de Sicile, un contemporain de Jules César et d’Auguste, dans le livre V de sa Bibliothèque historique:

Κράνη δὲ χαλκᾶ περιτίθενται μεγάλας ἐξοχὰς ἐξ ἑαυτῶν ἔχοντα καὶ παμμεγέθη φαντασίαν ἐπιφέροντα τοῖς χρωμένοις, ὧν τοῖς μὲν πρόσκειται συμφυῆ κέρατα, τοῖς δὲ ὀρνέων ἢ τετραπόδων ζῴων ἐκτετυπωμέναι προτομαί.

Leurs casques d’airain sont garnis de grandes saillies et donnent à ceux qui les portent un aspect tout fantastique. A quelques-uns de ces casques sont fixées des cornes, et à d’autres des figures en relief d’oiseaux ou de quadrupèdes.

source de l’image ici et lire tout Diodore ici.

H comme heureux!

Vous allez rire: selon l’enquête réalisée par Eurostat pour l’année 2018, ce sont les Belges qui sortent premiers à la question « Vous êtes-vous senti heureux ces quatre dernières semaines? » Ils ont été 76% à répondre affirmativement.  Il y avait quatre possibilités de réponse: heureux tout le temps, la plupart du temps, parfois ou jamais. 

Comme vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessous, les Européens les plus heureux sont donc en Finlande, en Autriche, aux Pays-Bas et en Belgique. La moyenne européenne est représentée par la colonne en bleu: 62 % L’enquête nous apprend aussi que notre niveau de bonheur (ressenti!) a augmenté de 2 % depuis 2013. Vous remarquerez que la Grande-Bretagne n’a pas participé 😉

Il y avait aussi une question concernant la satisfaction: où vous situez-vous, sur une échelle de zéro à dix, en ce qui concerne la satisfaction sur la vie que vous menez? Pour cette question, la moyenne européenne est de 7.3 et les gagnants sont encore une fois les Finlandais (8/10). Comprenne qui pourra 😉 Pour cette question les Belges ont 7.6.

EN Satisfaction EU new.jpg

Fait remarquable: les jeunes se déclarent plus satisfaits que leurs aînés. Par contre, personne ne sera surpris de constater que la situation familiale, le niveau des études et les revenus jouent un rôle dans cette sensation toute subjective de bonheur.

Pour la situation financière, la moyenne européenne est à un niveau de satisfaction de 6,5/10 (ce qui est mieux que le 6/10 de 2013, faut croire qu’on s’en est fait une idée de vivre avec moins ;-))

W comme wablieft?

Stiff Upper Lips: waarom zijn die Engelsen zo Engels ...

L’Adrienne est arrivée en fin de lecture de l’ouvrage déjà mentionné au D comme Daft, précisément le jour où la nouvelle lui est parvenue que Boris devenait Premier ministre.

Or, de Boris justement il est question aux pages 208 et suivantes, à propos de son rôle de journaliste anti-européen. Rôle qu’il joue tellement à fond, qu’il n’hésite pas à écrire les plus grosses fadaises et autres grossières fake news… et que ça passe!

Wie in deze nieuwsstroom een aanzienlijke rol heeft gespeeld, is niemand minder dan ene Boris Johnson. Lang voor de flamboyante Johnson burgemeester van Londen en minister werd, was hij Europa-correspondent van de conservatieve krant The Daily Telegraph in Brussel. […] ‘Boris heeft het nepnieuws uitgevonden,’ zegt Martin Fletcher, voormalig buitenlandredacteur van The Times. […] Die artikelen speelden een rol bij het Deense referendum over het verdrag van Maastricht. […] Johnson besefte tot zijn eigen verbazing dat wat hij vanuit Brussel schreef een explosief effect had […] Het gaf hem een vreemd soort macht. […] Ook de tabloïds hadden snel door dat dit soort verhalen voor hen gesneden koek was en de kassa deed rinkelen. Wat leerling-tovenaar Boris Johnson in gang had gezet, was niet meer te houden. (p.209-211)

C’est Boris Johnson lui-même qui a joué un rôle prépondérant dans ce flux d’informations. Avant d’être maire de Londres et ministre, il était à Bruxelles comme correspondant pour l’Europe du Daily Telegraph, un journal conservateur. […] ‘C’est lui qui a inventé le fake news’, dit Martin Fletcher, l’ancien responsable des nouvelles de l’étranger pour le Times. […] Ces articles ont influencé le referendum danois sur le traité de Maastricht. […] A son grand étonnement, Johnson s’est rendu compte de l’impact explosif qu’avait ce qu’il écrivait depuis Bruxelles. Ce qui lui a donné une étrange forme de pouvoir. La presse à sensation a vite compris quel parti elle pouvait en tirer et quels avantages financiers. Ce que l’apprenti sorcier Boris Johnson avait mis en route était impossible à arrêter. (traduction de l’Adrienne) 

Sur le site de la communauté européenne, un Anglais « s’amuse » à les noter et à les commenter toutes, histoire de remettre les pendules à l’heure.

Mais il semblerait bien que les pendules, de part et d’autre de la Manche, ne marcheront plus ensemble.

Voir ici ce florilège ahurissant: Euromyths.

 

N comme Nestor

Deux mille six cent vingt-quatre ans. C’est l’âge d’un cyprès qui pousse avec quelques frères et cousins dans un parc naturel de Caroline du Nord. 

N’est-ce pas magnifique, se dit l’Adrienne en sirotant son café du matin.

Mais le titre de son journal l’a d’abord induite en erreur: « één van de oudste bomen ter wereld », lit-elle, un des arbres les plus anciens. Pas le plus ancien. Pas Mathusalem. Un Nestor, donc.

La palme, si l’on peut employer ici cette expression, revient à un épicéa suédois d’environ huit mille ans.

Pourvu que les tronçonneuses leur prêtent vie… Et que les scientifiques arrêtent de prélever jusqu’au cœur de l’arbre ces baguettes leur permettant de s’amuser à des datations et autres frivolités.

Un peu de respect, que diable!

article en français ici.