Y comme y en a encore

Quand y en a plus, y en a encore, disait le père de l’Adrienne, généralement comme trait d’humour quand par exemple il fallait « finir un plat » ou quand une corvée était interminable, genre épluchage de crevettes grises.

Ici, après l’Anisette, Felicia, Cornelia et Penelope, vous voyez Sweet Juliet.

Une autre rose à la fois belle, solide et parfumée que l’Adrienne avait dans son jardin d’autrefois.

Celle-ci a été repérée dans le jardin de Glyndebourne le 18 juin dernier.

Reconnaissable entre toutes elle aussi 🙂

R comme roses

C’est fin mai déjà que l’Adrienne a vu fleurir sa toute première rose, du rosier Anisette planté à l’automne dernier.

Belle fleur légèrement rosée, parfum très agréable, plus même que son nom ne l’indique 🙂
Tout est donc bien.

A Charleston House l’Adrienne est tombée en arrêt devant une autre rose qu’elle a tout de suite reconnue et appelée par son petit nom:

– Felicia!

L’inoubliable parfum de Felicia!

Felicia faisait partie de la petite collection de rosiers anciens que l’Adrienne avait achetés chez Lens, pour son jardin d’autrefois.

Quel bonheur de pouvoir y remettre le nez 🙂

Photo prise le 18 juin à Charleston House.

Où il y avait aussi les copines de Felicia, Cornelia et Penelope 🙂

Le défi du 20

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– Je ne suis pas un de ces amoureux à la gomme, moi, grommelle Léon en marchant d’un bon pas vers le parterre de roses.

En deux coups d’ailes et un seul coup de bec, il a cueilli la première rose Ingrid Bergman.

L’atterrissage est le moment le plus périlleux, mais que ne ferait-on pas pour montrer aux poulettes ce qu’est la vieille galanterie française?

***

Ce mois-ci pour le Défi du 20 c’était au tour de Lydia et elle demandait d’utiliser ‘gomme’ et ‘galanterie’.

Merci aux organisateurs et à la prochaine 🙂

Z comme Zóbel

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Voilà pourquoi il faut aller voir des expos: vous y découvrez des merveilles inconnues, qui de plus ne se trouvent dans aucun musée. 

Comme ce « Bodegón rosa » de Fernando Zóbel (1924-1984), d’un collectionneur particulier new-yorkais. Une nature morte en rose, peinte en 1968, que j’ai gardée pour la fin pour la délicatesse du dessin et des coloris. 

Une sorte de point final dans la tradition « Still life« , une évocation poétique de ce qui fait l’essence de la nature morte mais qui parle beaucoup plus de beauté et de simplicité que d’abondance et de finitude. 

Spéciale dédicace à Isaure Chassériau 

cool

V comme vue

Comme il y a des « chambres avec vue », il y a des écoles avec vue.

La mienne, par exemple, qui a une situation privilégiée, au milieu d’un grand parc.

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Et trois magnifiques platanes dans la cour de récré.

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Un mur recouvert de vigne vierge, ici dans sa beauté d’octobre.

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Et le ciel, qu’on peut voir de partout…

sauf dans cette école où j’ai fait un intérim, il y a bien longtemps, et dont la classe de 4e latine n’avait même pas de fenêtre.

J’y ai tout de même tenu le coup quatre mois

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mais je préfère ma classe actuelle

au deuxième étage sans ascenseur

avec la vue magnifique sur les collines

de là où j’habitais avant.

B comme bellissimo!

« Bellissimo! » s’exclament jeunes et vieux qui se pressent en ce dimanche après-midi dans le palazzo reale, dont tous les salons sont plus rouge et or les uns que les autres.

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A l’entrée de la salle de bal, il y a la foule: on fait la queue pour s’offrir un selfie. Des couples se proposent gentiment de se prendre en photo les uns les autres.

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Ce qui attire le plus l’Adrienne, dans ce sombre palais où l’œil ne peut se reposer nulle part tant chaque centimètre carré est surchargé de décoration, c’est la vue sur les jardins.

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Le parc aussi est « bellissimo » sous ses couleurs automnales et de chaque fenêtre la vue est différente:

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Dans la suite du parcours, c’est au tour des enfants d’être émerveillés par les chevaux, les armures et le panache de la scuderia.

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« Non toccare! » répètent les gardiens d’un ton sévère dès qu’une main enfantine se tend pour toucher la patte d’un cheval.

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je crois qu’il faut être Italien pour oser se promener avec des plumes roses

Et c’est vrai que c’est bien tentant. Voyez celui-ci, et dites si vous n’auriez pas eu envie de vérifier la douceur de son poil:

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toutes les photos ont été prises à Turin le 1er novembre 2015

R comme rochers

Les rochers de granit rose, voilà où l’Adrienne emmènera sa mère en vacances l’été prochain.

– La Bretagne, ça te dirait d’y aller, cet été?

– Oh oui! bonne idée!

Puis elle ajoute:

– Et on y mange bien!

Quatre-vingts ans, bon pied (plus infatigable que l’Adrienne), bon œil (même pas besoin de lunettes) et toutes ses dents Langue tirée.

Ma mère, elle est du chêne dont on fait les centenaires…

Que dis-je?

Elle est un rocher de granit rose Cool.

http://krapoveries.canalblog.com/tag/rochers%20roses

***

Pour le moment, ce que j’ai de plus rose à vous montrer, c’est ceci:

 mère,france,amitié

Pipo Rossi dans la clématis Montana rose
à l’époque où il ne pesait que six kilos
et qu’il avait encore ses deux yeux.