22 rencontres (18 ter)

Il lui a fait de grands « hello! hello! » avec lâcher de guidon, alors qu’il passait à vélo.

Mais comment a-t-il fait pour me reconnaître si facilement, se demande Madame.
Avec le masque.
Avec les cheveux longs, alors qu’elle avait la coupe plutôt masculine, à l’époque où elle l’avait fait venir dans son bureau pour fermement lui remonter les bretelles, après qu’il avait divulgué des choses sur le papa d’une autre élève.
Sur fb, bien sûr.

Mais comment m’a-t-il reconnue? se dit-elle, nous n’avons eu que trois entretiens en tout et pour tout.

Puis elle se souvient qu’elle porte son manteau rouge à capuche, le même depuis environ vingt ans 😉

34 commentaires sur « 22 rencontres (18 ter) »

  1. Tu es comme HB, tu peux garder des vêtements pendant plus de vingt ans.
    Bien heureux si je peux conserver un pull plus de deux ans et des chaussures plus d’un an.
    (et j’ai fait des progrès, plus jeune, je flinguais une paire de Weston en quatre mois… 😉 )

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  2. La fin est jolie…

    On a toujours du mal à « imaginer » comment les autres nous voient et ce qu’ils retiennent de nous…
    Pendant que le prof parle, il est détaillé des pieds à la tête, il l’oublie souvent…tout concentré qu’il est sur son…cours (et son discours).

    Je me souviens d’un enfant qui m’avait fait remarquer que la couleur de mes chaussettes correspondait à mon humeur du jour !!!!
    J’en étais restée… baba.

    Ceci dit, moi aussi, je peux, si je l’aime bien…mettre le même manteau …pendant dix à vingt ans.
    Ce que les autres en pensent…
    ben…
    c’est leur problème ! ;-))

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    1. oui ils sont attentifs au look et critiques sur le look!
      je l’ai su dès mes débuts, quand le bouche à oreille a si bien fonctionné que la remarque suivante est arrivée jusqu’à ma mère: je m’habillais « comme une étudiante » alors que j’aurais dû m’habiller « en prof » (whatever that may be!)

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  3. Je suis interdit de poil sous le menton à la maison sinon je serais assez du genre à porter la même barbe bleue pendant des années !

    Comment ça, « je ne suis pas crédible dans le rôle » ?

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    1. ah! Madame Marina B a fait le même serment que grand-mère Adrienne? (« jamais un barbu ne rentrera dans ma maison! ») alors il ne te reste qu’une chose à espérer, un petit-fils qui adopte le look Yvan Rebroff: elle oubliera sur-le-champ qu’elle n’aime pas les barbus 😉

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  4. Je ne vais donc pas parler du petit Chaperon rouge 😉 chez oxfam ou aux petits riens ou dans un kringswinkel (quand ça rouvrira), tu trouverais plein de manteaux et vestes pas chères. Il y a des trucs géniaux.

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  5. Je ne ferai donc pas de commentaire sur le chaperon rouge (j’aurais dû m’y prendre plus tôt 😉 )
    C’était peut-être ta démarche, ta taille, ta silhouette (reconnaissable malgré le chaperon 😉 )

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  6. Un manteau, un bandeau, une démarche… Dans la « Lettre au prof qui a changé ma vie » en hommage à Samuel Paty, cela m’a frappée que beaucoup d’écrivains y parlent des vêtements, de la coiffure, du style des profs qui les ont marqués, en plus du reste, bien sûr, les profs ne sont pas que des figurants.
    Tu imagines, tous ces profs et élèves qui ne se connaissent qu’avec le masque, tout ce qui ne « passe » pas entre eux à distance – les pauvres !
    Bravo pour ta fidélité au manteau rouge. J’aime aussi conserver longtemps les vêtements et les chaussures dans lesquels je me sens bien, à rebours des encouragements au renouvellement perpétuel.

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    1. tu as raison, je mets mon masque quand le petit Léon vient se faire aider et chaque fois que je lui souris je me dis que sans doute il ne le voit même pas…
      et oui, dans mes souvenirs de mes profs, ça fait aussi un tout, leur look fait partie des souvenirs qu’on garde 🙂
      bises, bonne soirée!
      (tu m’as vue avec ce manteau, il y a … deux ans?)

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