L comme Léontine

Oui, c’est grave! C’est même très grave, pour d’honnêtes commerçants comme nous! Et tout ça est de la faute à Léontine! Mais elle va voir de quel bois je me chauffe! Ah ça! Elle ne perd rien pour attendre, foi de Coppenolle!

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Merci à Joe Krapov pour sa consigne et pour la photo de Cartier-Bresson prise à Bruxelles en 1932, où on croirait voir Bossemans et Coppenolle obligés de regarder le foot en stoemeling 🙂

H comme Hockney

Bon, c’est une expo qu’on aurait pu aller voir à Bruxelles, où elle était avant de voyager vers Aix.

Mais pour un tas de mauvaises raisons, ça ne s’était pas fait.

Alors on l’a vue au musée Granet.

Et c’était si bien qu’on a envoyé des photos à Gabriela, qui enseigne dans une école d’art de la ville natale de Hockney, Bradford.

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Photo prise au musée Granet, un portrait de Billy Wilder par David Hockney (1976), et consigne de Joe Krapov comme les jours précédents.

Pour une photo de meilleure qualité, voir ici.

C comme Chauffe, Marcel!

Eleonora se promène dans sa ville.

Elle réfléchit.

Elle a trouvé une solution pour les villas.

Elle en a été récompensée.

Maintenant elle cherche la solution pour les maisons de rangée.

Ce sera une autre paire de manches, comme dirait son père.

Mais elle est jeune et elle y croit.

Il faut bien faire quelque chose, non?

On compte sur sa génération!

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Photo @ Fred Hedin pour Bricabook 429. Merci à eux deux!

O comme oxalates

En 2020 une œuvre qui était accrochée dans l’hôtel de ville de la commune de Saint-Gilles et qu’on croyait être une copie de Jordaens a été certifiée et authentifiée comme il est décrit dans la vidéo ci-dessus, puis soumise à d’autres examens dans le cadre de la conservation du patrimoine pictural des 15e au 17e siècle.

Et c’est là qu’arrive le mot inconnu – pour l’Adrienne, pas pour les joyeux chimistes parmi vous – des oxalates.

Des oxalates métalliques qui déforment et abîment les couches de peinture pour lesquelles on a utilisé l’huile comme liant.

Donc à partir de Van Eyck.

Bref, tout ça est bien expliqué ici.

G comme généreux

On peut le voir sur de nombreux petits films, de généreux bienfaiteurs offrent un carton de victuailles, une somme d’argent ou un autre cadeau à un malheureux assis sur son carton sans la rue, et chaque fois l’Adrienne se demande qui tient la caméra, pourquoi il fallait immortaliser ce « beau geste » et surtout quel est l’avant et l’après de cette petite (mise en?) scène…

Mais ce dimanche-là, à Bruxelles, à la gare Centrale, il n’y avait aucune caméra quand l’Adrienne a vu un jeune homme se diriger prestement vers un SDF, lui offrir un petit déjeuner complet qu’il venait d’acheter dans une des boutiques, puis repartir tout aussi prestement.

L’affaire de quelques secondes, en toute modestie et en toute anonymité.

Mais comme ça fait du bien d’en avoir été le témoin!

D comme dessin

En photographiant cet arbre sur fond de ciel le matin du premier janvier, l’Adrienne s’est tout à coup souvenue que c’était exactement ce genre de branchage qu’elle dessinait autrefois à l’encre de Chine.

Elle avait « oublié » qu’elle s’était adonnée à la passion de l’encre de Chine 😉

Impossible d’ailleurs de se rappeler où sont passés tous ces dessins, toutes ces aquarelles, tous ces fusains…

C’est tout de même bizarre, les trous dans la mémoire de quelqu’un qui a la réputation d’être hypermnésique 😉

H comme hommage

Aujourd’hui l’Adrienne est à la fête: toute une journée consacrée à Molière, dont on célèbre dignement les quatre cents ans en cette année 2022.

Ce samedi 10 décembre, l’Adrienne va le passer à écouter des érudits parler des amitiés artistiques et philosophiques de Molière.

C’est une des choses les plus agréables qui soient: être de nouveau l’élève qui écoute un prof 🙂

Tout le programme est .

Source de l’image ici

H comme Henao

Vous le savez, quand on va à une expo, c’est pour découvrir des choses, les voir de près, les voir en « vrai », les scruter, se documenter.

Le plus souvent, on apprend aussi des choses auxquelles on ne s’attendait pas.

Par exemple à l’expo à la KBR on apprend que notre province de Hainaut, en espagnol, se dit Henao.

– Mais que diable… vous demandez-vous.

Et bien c’est simple: l’Adrienne aime avoir un fascicule explicatif sur papier.
Il y en avait en deux langues.
Allemand ou espagnol?
Vous avez compris 🙂

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Tout savoir sur les Chroniques de Hainaut? C’est ici.

Vous y trouverez également l’illustration ci-dessus, le document entier est numérisé et consultable ici.

Pour la « véritable histoire » de la succession du Hainaut, c’est ici.

F comme fresque

Comme l’Adrienne avait trouvé à se loger dans un quartier de Bruxelles où elle n’était pas encore beaucoup allée – en tout cas pas depuis trrrrès longtemps – elle a découvert de nouvelles choses, comme cette fresque de Dupuy et Berberian, inaugurée en 2002.

Pour tout savoir sur la fresque et toutes les autres du parcours BD, voir ici.

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photo prise à Bruxelles le 4 novembre dernier.

7 petites phrases

– Tu n’as qu’à téléphoner le matin, pour dire que tu ne viens pas travailler parce que ta belle-fille va accoucher!

(deux dames sur le quai avant le départ du train)

– Pour une fois que je paie mon train!

(un jeune homme à son copain, dans le train)

– Et tu habites toujours chez toi?

(une dame au serveur à la terrasse d’un café bruxellois)

– Si! j’ai une salle de bains! mais je n’ai pas de lumière dans ma salle de bains!
– Ah! tu n’as pas de luminaire!

(deux hommes en discussion dans la rue)

Hier gaat dat niet gebeuren! (ça n’arrivera pas ici)

(l’employé du musée, à Bozar, à l’Adrienne qui lui dit qu’elle n’a pas de boite de soupe ni de colle forte dans son sac)

Dat is toch niet praktisch! (ce n’est quand même pas pratique!)

(l’amie à l’expo à la KBR en voyant les riches reliures de certains manuscrits exposés)

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Quand on se balade sans oreillettes et sans smartphone, on voit et on entend du choquant, du comique, du surréaliste…

Vous devinerez sans doute laquelle de ces petites phrases a le plus fait rire l’Adrienne 🙂