Oui, c’est grave! C’est même très grave, pour d’honnêtes commerçants comme nous! Et tout ça est de la faute à Léontine! Mais elle va voir de quel bois je me chauffe! Ah ça! Elle ne perd rien pour attendre, foi de Coppenolle!
En 2020 une œuvre qui était accrochée dans l’hôtel de ville de la commune de Saint-Gilles et qu’on croyait être une copie de Jordaens a été certifiée et authentifiée comme il est décrit dans la vidéo ci-dessus, puis soumise à d’autres examens dans le cadre de la conservation du patrimoine pictural des 15e au 17e siècle.
Et c’est là qu’arrive le mot inconnu – pour l’Adrienne, pas pour les joyeux chimistes parmi vous – des oxalates.
Des oxalates métalliques qui déforment et abîment les couches de peinture pour lesquelles on a utilisé l’huile comme liant.
On peut le voir sur de nombreux petits films, de généreux bienfaiteurs offrent un carton de victuailles, une somme d’argent ou un autre cadeau à un malheureux assis sur son carton sans la rue, et chaque fois l’Adrienne se demande qui tient la caméra, pourquoi il fallait immortaliser ce « beau geste » et surtout quel est l’avant et l’après de cette petite (mise en?) scène…
Mais ce dimanche-là, à Bruxelles, à la gare Centrale, il n’y avait aucune caméra quand l’Adrienne a vu un jeune homme se diriger prestement vers un SDF, lui offrir un petit déjeuner complet qu’il venait d’acheter dans une des boutiques, puis repartir tout aussi prestement.
L’affaire de quelques secondes, en toute modestie et en toute anonymité.
Mais comme ça fait du bien d’en avoir été le témoin!
En photographiant cet arbre sur fond de ciel le matin du premier janvier, l’Adrienne s’est tout à coup souvenue que c’était exactement ce genre de branchage qu’elle dessinait autrefois à l’encre de Chine.
Elle avait « oublié » qu’elle s’était adonnée à la passion de l’encre de Chine 😉
Impossible d’ailleurs de se rappeler où sont passés tous ces dessins, toutes ces aquarelles, tous ces fusains…
C’est tout de même bizarre, les trous dans la mémoire de quelqu’un qui a la réputation d’être hypermnésique 😉
Vous le savez, quand on va à une expo, c’est pour découvrir des choses, les voir de près, les voir en « vrai », les scruter, se documenter.
Le plus souvent, on apprend aussi des choses auxquelles on ne s’attendait pas.
Par exemple à l’expo à la KBR on apprend que notre province de Hainaut, en espagnol, se dit Henao.
– Mais que diable… vous demandez-vous.
Et bien c’est simple: l’Adrienne aime avoir un fascicule explicatif sur papier. Il y en avait en deux langues. Allemand ou espagnol? Vous avez compris 🙂
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Tout savoir sur les Chroniques de Hainaut? C’est ici.
Vous y trouverez également l’illustration ci-dessus, le document entier est numérisé et consultable ici.
Pour la « véritable histoire » de la succession du Hainaut, c’est ici.
Comme l’Adrienne avait trouvé à se loger dans un quartier de Bruxelles où elle n’était pas encore beaucoup allée – en tout cas pas depuis trrrrès longtemps – elle a découvert de nouvelles choses, comme cette fresque de Dupuy et Berberian, inaugurée en 2002.
Pour tout savoir sur la fresque et toutes les autres du parcours BD, voir ici.