C’est le onzième printemps en ville et chaque année, les deux brebis du verger d’à côté de l’école ont chacune un ou deux agneaux.
Cette année-ci a été particulièrement prolifique: cinq agneaux gambadent sous les pommiers, les poiriers et les cerisiers et ce qui épate toujours l’Adrienne, c’est comment ils savent laquelle des deux mères est la leur, même vues de derrière 🙂 parce que l’Adrienne doit bien l’avouer: elle ne voit absolument aucune différence entre elles, leur derrière a le même gabarit, leur queue la même taille, leur toison la même épaisseur et la même couleur…
Pourtant ceux qui s’y connaissent en moutons prétendent que ce sont les bêtes les plus bêtes de la création 😉
Première fois aussi qu’à l’étang, les poules d’eau ont des petits: deux mamans et deux bébés hyperactifs chacune, on ne peut qu’avoir le sourire en passant par là.
Et là, même constat: chaque duo sait vers quelle mère se tourner. Conclusion: la plus bête de la création, c’est l’Adrienne 🙂