« Moi je dors avec nounours dans mes bras », chante la petite qui serre très fort contre elle la peluche plus grosse qu’elle.
« Le matin, c’est moi qui le réveille », dit la chanson, et c’est tellement vrai.
« Je l’aime autant que maman et papa.
Moi je dors avec nounours dans mes bras »
– Ah non! dit la mère. Ce n’est pas bien! On ne peut pas aimer un ours en peluche comme on aime ses parents! Non! ce n’est pas bien!
La petite est tout étonnée.
Ne se rendait pas compte du mal qu’elle faisait.
Un gros péché, sûrement.
Puis la mère a donné le nounours à dépecer au petit frère.
Mais même sans les yeux et avec un bras démis, la petite l’aimait encore.
Alors la mère l’a jeté à la poubelle.
***
écrit pour Lali, merci à elle pour l’illustration et la consigne En vos mots 766.
Adrienne 
Quel horrible souvenir. Pauvre Adamo, s’il savait, il serait autant désolé que nous.
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On ne le lui dira pas 😉
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L’Écriture commande d’honorer son père et sa mère, elle ne demande pas de les aimer, les humains l’ont détournée comme si souvent. Prenons soin de la petite fille et d’Adamo !
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🙂
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Pauvre nounours que l’amour n’a pas suffi à protéger. Mais n’en est-il pas toujours ainsi ?
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« Tout passe, tout casse », tu veux dire?
😉
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En quelque sorte.
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Ne jamais sous-estimer le pouvoir des mères !
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toute-puissance 😉
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Pour peu qu’il m’en souvienne, les nounours de mon enfance avaient la peau rêche et le corps rembourré de fines lanières de bois, leurs yeux et les fixations de leurs membres auraient difficilement pu être agréés CE mais nous les aimions quand même 😉
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ils n’étaient pas non plus « made in China » 😉
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Mais qu’est-ce que c’est que cette mère sortie des « Contes cruels » ?
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l’image proposée par Lali ne pouvait que me sauter à la figure 😉
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« Malgré qu’il fait la sourde oreille »… : on se croirait chez Proust !
Après ce conte plein de cruauté, peut-on quand même souhaiter une bonne année 2022 à toutes et à tous ? 😉
http://lebonusage.over-blog.com/article-malgre-que-76129631.html
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j’avais espéré que personne ne relèverait 😉
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Dois-je réécrire « pauvre Adamo » ?
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vous faites bien, Mme Chapeau 🙂
j’avais espéré que personne ne relèverait, et c’est pour ça que je n’ai pas publié la vidéo 😉
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Vous êtes durs avec ce pauvre Adamo, la chanson est de Defacq et Darlier. A eux les fautes 🙂
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merci pour ces précisions!
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Pauvre petit bout de chou…On comprend qu’elle aime son nounours!
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🙂
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C’est un conte plutôt triste en fait mais il en dit long sur la programmation mentale… là c’est la mère mais on peut l’attribuer beaucoup plus largement.
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oui c’est une histoire triste
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Je crains bien que ce ne soit pas un conte…
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Comment ne pas avoir le cœur serré face à ce chagrin d’enfant.
Pauvre petite!
La chanson, j’en connaissais la version de Karine et Rebecca.
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oui elles ont corrigé le ‘malgré que’ 🙂
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ah non, elles ne l’ont pas corrigé 🙂
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Ah, nounours, quel bon compagnon.
Il y a les péchés mignons, et les autres…
Bon, il va falloir « éliminer » la mère, non ? 😉
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c’était une brave bête ce nounours, jamais un mot plus haut que l’autre, et je connais encore son odeur 😉
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concernant Adamo, et étant plutôt Rock fort d’abord, je suis absolument fan d’une face B qui date d’un temps certain mais que je trouve extra : quand passent les gitans
Bizzz bretonnes
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cette chanson est un souvenir d’enfance qui m’a marquée à cause de ce que je raconte dans ce billet mais il est évident qu’Adamo a fait de meilleures chansons que celle-là 🙂
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Quelle affreuse histoire…Mais si bien écrite. 😊
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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Merci Célestine
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Quel décalage entre l’image et cette Cruella ! J’adorais aussi mon nounours et je l’emmenais avec moi. Quand le chien de mes grands-parents lui a dévoré les joues, j’ai beaucoup pleuré, mais quelqu’un lui a recousu de fausses joues et il a pu continuer sa vie de nounours préféré.
Bon, je vais lire ton billet d’expo, place aux bons souvenirs.
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je n’avais pas le droit de l’emmener ni même de le prendre dans mon lit, il devait rester sur sa chaise 😉
et oui, place aux bons souvenirs!
(c’est la faute-à-Lali 😉 et à son image de petite fille avec nounours dans ses bras)
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