Qu’elle est belle en noir! se dit-il en admirant son teint pâle et délicatement rosé, qui contrastait si dramatiquement avec les boucles sombres et les vêtements de deuil.
Il lui prit la main, elle se laissa un peu aller contre lui, l’air de rien, comme une pauvre petite chose sans force, une femme éprouvée, affligée d’une souffrance qu’elle voulait digne, un peu hautaine même.
Oui, porter fièrement l’adversité, voilà ce qu’elle avait décidé de montrer.
– Merci d’être là, lui souffla-t-elle, c’est si bon d’avoir un bras fort auquel s’appuyer. Oui, je suis bien lasse et vous, vous êtes un ange…
C’est alors exactement qu’il s’est levé, et en s’appuyant encore un peu plus fort contre ce corps d’homme, elle sentit que le mot était mal choisi.
***
Merci à Monsieur le Goût pour ce 173e devoir où il nous propose un tableau d’Émile Friant.
Adrienne 
Et voici enfin résolue la question du sexe des anges ! 😉
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Alstemblieft 🙂
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Remarque que depuis Gabriel, on s’en doutait un peu…
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Tableau et texte évoquent bien sûr « Les tombales » de Maupassant.
Bonne semaine !
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Railler la jeune veuve est de tous les temps, Maupassant y aurait donc participé ? Je cours le lire!
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ouf! il est plus cynique que moi 😉
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Une bien triste situation à ne pas outrepasser les règles de la dignité dans ce contexte -là
Bon lundi Adrienne
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C’est encore un fantasme de peintre 😉
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oui j’avais bien compris et moi d’en rajouter une couche 🙂
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C’est normal, j’y suis allée à la louche aussi, on va tous s’y mettre 😉
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Bravo pour votre idée et bonne journée.
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Merci, bonne journée.
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Vous avez vu? Moi, je n’ai pas osé la louche.
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ne nous en privez pas 🙂
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et vous avez remarqué? j’y suis même allée au passé simple, ça veut tout dire 😉
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La louche, vous pouvez aussi l’utiliser quand vous parler unités avec Alexandra.
Vous en sortez une de votre sac et lui demandez « à ton avis, on peux verser combien de centilitres de soupe dans cette louche? »
( parler de soupe, c’est vous taquiner à la louche, non? )
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oh ça, c’est beaucoup trop difficile! il faut d’abord qu’elle comprenne ce que ça veut dire, un litre = 100 cl, un mètre = 100 cm…
j’ai suggéré à son père de lui faire découvrir son mètre pliant et un verre gradué, je ne sais pas si mes dessins ont suffi, je verrai ça cet après-midi 😉
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Moi, sans utiliser le moindre passé simple, j’ai réussi à mal conjuguer le verbe pouvoir.
Honteuse je suis.
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nous sommes à égalité, moi je me suis trompée de jour, je pensais qu’on était déjà mardi 😉
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Non, parce que moi, j’ai aussi réussi à écrire « quand vous parler »…
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Ton récit me fait penser à la chanson de Brassens, La Fessée
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Ah? Voilà une chanson qui n’est sur aucune de mes trois compils!
Mes commentatrices me donnent du boulot, ce matin 😉
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Cette jeune veuve est désirable malgré sa peine !
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je lis ci-dessous que les avis sont partagés 😉
le jeune homme du tableau la trouve désirable, visiblement!
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Etre beau/belle dans une telle circonstance ? J’ai un doute…
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je ne sais pas, je n’ai jamais été veuve, je me fie au tableau 😉
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Et si on découvrait que c’est cet ange qui l’a rendu veuve ! 😉
Cela expliquerait son « état » :LOL:
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ooohhh! là on quitte Maupassant pour Barbey d’Aurevilly 😉
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– Mais non, ce n’est pas ce que vous croyez ! C’est juste mon revolver !
😉
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excellent! après Maupassant et Barbey, Labiche!
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Bien vu mon neveu, on voit que tu as lu tout Ange Bastiani !
(Du coup, je crains pour l’avenir de la gamine…) 😉
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Coucou chère Adrienne, je profite d’un instant propice pour te lire sur l’écran de mon téléphone…
et, découvrant la subtilité de ton texte… je souris à la finesse du langage concernant « tes deux personnages »… d’ailleurs, loin de « loucher » et d’en remettre une « couche » sur la douleur du veuvage, les hasards de la rencontre et le réconfort apporté dans un instant d’égarement, bravo pour tes mots et surtout pour la « chute » … mais chut, ne chutons pas…
Absente comme tous les lundis matins, mon texte repose jusqu’à mon retour cet après-midi, tu liras plus tard ce que cette toile m’a inspiré… Bisous du jour, j’y retourne… je lirai M. le goût et les aminautes plus tard…
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alors à plus tard, bonne fin de journée!
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Coucou, je rentre… enfin publié, bah ! la course même à la retraite ! Bisous, douce soirée… à demain.
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Qu’avec délicatesse ces choses-là sont dites ! J’aime…
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merci, c’est gentil 🙂
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Ainsi, les anges aussi ont des sentiments voyants… 😉
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des sentiments qu’elle a sentis, vus je ne sais pas 😉
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J’ai hésité à bien comprendre la fin mais bon, après tout… Pour être ange, on n’en est pas moins homme. 😉
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elle a du mal avec le sens propre et le sens figuré 😉
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Une belle actrice ! Heureusement
qu’elle pourra vite changer de mots… et de maux 😉
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toute une vie à (se) mettre en scène 😉
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La chute m’a bien fait rire!
(bien plus que celle que j’ai faite à vélo cet après-midi! rien de grave mais je suis contusionnée de partout!)
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oh! j’espère que ce ne sont que des bleus et des égratignures!
encore plus motivée pour porter toutes sortes de protections, j’espère?
bises, bon repos
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Je portais un casque, des gants de protection, de bonnes chaussures… mais aussi un short de cycliste et c’est le genou qui s’est trouvé en première ligne sur les cailloux !
:’D
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Oui c’est aux genoux que je pensais
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