N comme Non, rien de rien

Non, rien de rien – ou presque rien – n’est resté le long de la digue d’Ostende, de tous ces hôtels privés ou pour touristes, principalement à cause des nombreux bombardements en 40-45.

Cet hôtel-ci, par exemple, était au départ l’hôtel particulier que le consul du Brésil s’était fait construire en 1879, la grande époque de dom Pedro II.

Par la suite, comme on peut le voir sur la photo, il est devenu hôtel de tourisme mais les cariatides révèlent le lien du bâtiment avec le Brésil.

Celles du rez-de-chaussée ont survécu aux bombes et aux démolitions et sont exposées près de l’ancien château d’eau.

Où on peut les découvrir en sortant du Bosje, comme le 11 novembre dernier 🙂

Pour les photos historiques d’Ostende, source ici

24 commentaires sur « N comme Non, rien de rien »

    1. de nombreuses villes belges ont été bombardées par les Allemands pendant la campagne des 18 jours, une centaine de civils tués à Louvain, par exemple… A Ostende les bombes sont tombées dans une rue commerçante (Kapellestraat) ou sur un hôtel qui avait été reconverti en hôpital, au moins 75 morts civils. Puis d’autres destructions ont suivi pour créer l’Atlantikwall, à commencer par la destruction du beau Kursaal en style art nouveau.
      Il y a aussi eu des bombardements alliés…
      et ceux de la fin de la guerre…
      bref soit c’était en ruine soit ça menaçait ruine, comme on le voit aujourd’hui en Ukraine

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    1. disons que le côté positif, c’est qu’après la guerre, à partir des années 50, le tourisme s’est vraiment démocratisé, alors que ces hôtels étaient du luxe pour happy few 😉
      les hôtels et appartements qui bordent la digue aujourd’hui ont moins de chic d’époque mais peuvent abriter beaucoup plus de vacanciers 🙂
      alors si tu veux du Trenet, prends « La mer qu’on voit danser… » 🙂

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  1. Quelle connerie la guerre, comme le disait Prėvert…
    Ton billet me fait découvrir dom Pedro II dont je n’avais jamais entendu parler alors qu’il semblait être un personnage remarquable.

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