« L’art se doit de perturber et de séduire », c’est Jan Fabre qui l’annonce à l’entrée de l’expo Het Vlot/The Raft. On n’est pas loin du « plaire et émouvoir » de ce cher Horace et de son élève Boileau.
De la laine rouge – beaucoup beaucoup de laine rouge – deux canots et trois vieilles clés, il n’en fallait pas plus à Chiharu Shiota pour plaire à l’Adrienne – et aussi un peu l’émouvoir, à cause des trois vieilles clés qui ressemblent étonnamment à celle « de la porte de derrière » que grand-mère Adrienne tenait bien serrée dans le creux de la main, en entrant ou en sortant de chez elle.
Symbolique du parcours de vie, des lieux de vie, de la mémoire… et en plus ça ressemble à une toile d’araignée?
Bien sûr que ça parle à l’Adrienne
photos prises à Ostende le 3 novembre dernier
la vidéo montre le même genre d’installation à la Biennale de Venise en 2015
Une toile d’araignée rouge 😉
Passez une bonne journée.
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Une oeuvre superbe. Merci de l’avoir portée à notre connaissance. Je vais me servir de la vidéo pour un texte…
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vous avez tout compris 🙂 la couleur aussi est un élément de séduction 🙂
bonne journée à vous aussi!
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oui, la vidéo rend bien l’impression que j’ai eue en me promenant dans cette salle, j’étais en plein dans Horace, plaire et émouvoir 🙂
contente que ça t’ait plu aussi!
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Si un amateur veut acheter l’œuvre, il emporte le bâtiment ? :o)
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ou il fournit le fil rouge et les vieilles clés? 🙂
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C’est le bâteau-château de Barbe-Bleue ?
La musique me perturbe bien mais du coup elle empêche que je sois séduit ! Alors que sans, si, comme on dit en Auvergne. De la supériorité de la photo sur le cinéma ou sur le réel ! Elle laisse plus de liberté au spectateur !
Non ?
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Je ne suis pas adepte du rouge mais je suis « soufflée » par cette vidéo, l’œuvre est puissante et ne peut laisser de marbre, la musique y participe aussi, MAGNIFIQUE, merci Adrienne, sois tout à ta joie ! brigitte
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Magnifique ! Je reviendrai voir la vidéo – merci pour ce moment rouge, Adrienne.
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Tu sais trouver les clés de l’émotion, en tout cas… 🙂
¸¸.•*¨*• ☆
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Tout ce rouge c’est impressionnant mais autant de clés annoncent l’ouverture à beaucoup de possibilités et de rêves.
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cette « musique », je suis d’accord avec toi, elle me coupe l’émotion donc je le lui rends bien et je la coupe aussi
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merci Plumes d’Anges 🙂
(je ne suis pas fan de ce son japonisant, mais je sais que ces fans existent :-))
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merci à toi, Tania!
faudrait que tu trouves le temps d’aller à Ostende avant le 16 avril 🙂
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ah tu sais bien que quand ma grand-mère Adrienne entre en jeu… 🙂
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en effet, je me suis demandé si je préfère la version ostendaise – avec seulement 3 clés, comme dans les armoiries de la ville – ou la version vénitienne…
parce que seule la version ostendaise me fait penser à ma grand-mère, l’autre version ouvre, comme tu le dis, sur d’autres possibilités…
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Cette œuvre est très forte, c’est sûr.
Mais je le trouve intimidant, voir oppressant, ce nuage rouge.
Peut-être l’effet « toile d’araignée ».
Les vieilles clés m’évoquent bien des souvenirs aussi.
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ça a quelque chose d’impressionnant, c’est vrai, mais j’ai aimé me promener dans cet espace, regarder les canots sous tous les angles 🙂
et je suis contente de m’y être promenée à l’aise, parce que ce n’est qu’en bout de salle qu’on peut découvrir les trois clés 🙂
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