C’est en se rendant à un de ses (trop nombreux) cours de musique que Madame a eu la chance de croiser Asma, qui était allée chercher son petit frère à l’école.
Quel bonheur de la voir, heureuse et enthousiaste de son choix d’études!
Asma, c’est celle qu’il fallait convaincre de s’arrêter de travailler, le soir, de cesser de réviser, et de prendre aussi un peu le temps de vivre, de se détendre, de se reposer.
Asma, c’est celle sur qui tous les autres élèves de la classe pouvaient compter pour qu’elle leur passe ses notes de cours ou leur réexplique une leçon. Que ce soit parce qu’ils avaient été absents ou inattentifs. Une infinie bonté, une infinie patience.
Le jour où Madame aura besoin d’une infirmière, c’est à Asma qu’elle aimerait confier sa santé chancelante ou ses dernières heures de vie.
La lecture de votre billet m’a rappelé Mohammed qui voulait devenir médecin, j’étais impressionnée par sa maturité, la qualité de son écoute et de son attention aux autres. Moi aussi je l’aurais choisi.
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elle est à la fois douceur et détermination 🙂
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Quand on voit la vie qu’on fait mener aux infirmières aujourd’hui, on se demande si la gentille Asma ne sera pas sur les genoux avant Madame… 😉
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je sais, et elle sait… mais ça s’appelle la vocation 🙂
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Souhaitons lui beaucoup de bonheur.
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elle a eu un premier stage d’observation et est enchantée 🙂
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Je suis toujours enchanté quand des gens voient dans leur métier une passion plutôt qu’une ascension sociale ou un gagne-pain.
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exactement 🙂
il vaut mieux, d’ailleurs, si on veut le faire bien et tenir le coup jusqu’à l’âge de la retraite
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Si vos (trop nombreux) cours de musique vous laissent un peu de temps libre, peut-être écouterez-vous en podcast l’émission Boomerang d’Augustin Trapenard sur France Inter d’aujourd’hui ayant pour invitée Camille Lellouche. J’ai pensé à vous et crois que vous serez intéressée, touchée, amusée…
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merci!
me voilà partie pour 35 minutes 🙂
https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-22-octobre-2019
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Asma est une belle personne !
Une de mes belle fille vient de reprendre (à 28 ans) ses études pour devenir infirmière, je la trouve doublement courageuse, 1 de reprendre ses études, 2 d’avoir choisi ce métier de moins en moins facile !
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c’est certain! tous mes vœux pour elle et mes félicitations pour ce choix, beau et difficile!
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Une des deux infirmières que je côtoie (un peu trop, mais bon c’est pas le sujet) était il y a peu encore secrétaire de direction …. elle a choisi de devenir infirmière, d’abord en accompagnement psychiatrique, et maintenant libérale : des journées qui commencent à 7 h et se terminent vers 20 h, et pas toujours faciles. Et un week-end sur deux.
Le plus difficile (me dit-elle) c’est d’adapter à chaque patient l’accompagnement des soins.
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ah oui, comme ma première belle-sœur-de-mon-cœur 🙂 ce sont de longues journées mais c’est plus gratifiant qu’en milieu hospitalier
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Des petites « Asma » il en faudrait tellement plus dans nos centres hospitaliers dans lesquels trop souvent la chaleur humaine est donnée au compte- gouttes.
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les pauvres, elles n’ont pas le temps!
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C’est un des bonheurs de notre métier, toutes ces belles personnes que l’on croise au cours d’une vie de prof.
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absolument!
je dirais même plus: ABSOLUMENT!
🙂
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« Le jour où Madame aura besoin d’une infirmière, c’est à Asma qu’elle aimerait confier sa santé chancelante ou ses dernières heures de vie ».
Si madame est taillée dans le même bois que sa môman, elle nous fera une très belle centenaire ! C’est tout le mal (ou tout le bien) que je lui souhaite. 😉
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je n’ai évidemment que la moitié de ce beau capital génétique 😉
il est vrai que du côté de mon arrière-grand-père (le père de ma grand-mère Adrienne) on vit vieux et on meurt en bonne santé (LOL) mais là ça ne me fait déjà plus qu’un huitième de son capital génétique (faut pas rêver ;-)))
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J’espère pour elle que le quotidien dans son métier est moins éreintant que celui des infirmières françaises!
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je crois que ça doit se valoir, chez nous aussi on lit des choses comme ceci dans la presse:
https://soirmag.lesoir.be/163692/article/2018-06-20/ces-infirmiers-qui-changent-de-travail
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