Lorsque, comme moi, on ne sait rien de Compostelle avant de partir, on imagine un vieux chemin courant dans les herbes, des raidillons sous un soleil de plomb, des gîtes inconfortables où le soir, à la veillée, on soigne ses ampoules en se racontant des histoires entre pèlerins.
Pèlerin qui un jour, pour on ne sait quelle raison – défi lancé à lui-même, vœu pour une amie cancéreuse, exploit sportif ou crise du milieu de vie – s’est jeté sur le Camino francès ou sur le Chemin du Nord, muni de sa credencial où chaque tampon devient un fleuron à sa gloire.
Rapidement, une conclusion s’impose : il pleut beaucoup, sur le chemin de Compostelle, et on a davantage besoin d’un grand caban et de bottines imperméabilisées que de crème solaire. Aussi, dès le premier jour de marche, je vois les autres penser : « ce type doit avoir un problème » et à chaque halte, je sens le malaise s’installer.
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Incipit de Jean-Christophe Rufin: « Lorsque, comme moi, on ne sait rien de Compostelle avant de partir, on imagine un vieux chemin courant dans les herbes … où … » (Compostelle malgré moi)
La deuxième phrase au choix: » Rapidement, une conclusion s’impose : » ce type doit avoir un problème ». Vous sentez le malaise s’installer »
ceci n’est pas le Camino francès
mais plutôt Al-Andalus
Je ne savais pas que le « chemin » passait par Al-Andalus dont je viens de lire une histoire par Michel Peyramaure : « Les épées de feu ».
Moderne, j’ai fait mon chemin en voiture. J’avais à l’époque un dérèglement de l’oreille interne et la traversée des Monts Cantabriques avec sa succession de tunnels et de viaducs m’avait littéralement fait suer 🙂
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le seul rapport entre la photo et le texte, c’est l’Espagne, Walrus 😉
(bizarre, tout à coup les comm’ sont en italiques :-))
bonne journée!
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Le chemin de Compostelle ne m’a jamais tenté, sûrement mon côté mécréant qui ressort 🙂
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pour la vue et l’exploit sportif, Elisabeth?
😉
bonne journée!
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Le chemin de Compostelle ne m’a jamais tenté, sûrement mon côté mécréant qui ressort 🙂
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Je ne suis pas sportive non plus, je cumule 😉
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Tiens, autrefois je pensais le faire avec un copain… eh puis, on a sombré dans le confort de la procrastination…
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tu peux l’étaler sur plusieurs années aussi, si tu veux, Elisabeth 😉
pareil pour moi, Marc Lef!
mais il n’est jamais trop tard, une ancienne collègue vient de faire Belgique-Compostelle à vélo pour ses soixante ans 🙂
bonne journée à tous!
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Je ne sais pas si tu fais Compostelle ou si c’est une fiction, mais ce n’est pas mal du tout comme histoire…
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fiction, Pivoine, j’ai mis le tag fiction 😉
merci et bonne soirée, bonne nuit!
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Tout dépend à quelle saison tu fais le pélerinage…parce qu’il y a des coins où, en plein été, tu ne vois plus une goutte d’eau pendant deux mois…
😀
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Ma sœur a fait la première partie entre le Puy et Cahors je crois, puis elle est tombée malade, elle n a jamais continué. La voisine s entraîne, je la vois partir tous les matins tirée par ses chiens impatients.
Bonne soirée Adrienne
Latil
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