7 rôles

Au 19e siècle comme aujourd’hui, le jeune artiste n’a pas trente-six possibilités pour se faire un nom: le moyen par excellence pour se faire connaître, c’était déjà les concours.

C’est ainsi que le tout jeune Georges Bizet – il n’a que dix-huit ans – participe au concours d’opérettes organisé par Jacques Offenbach et remporte le premier prix pour une composition en un seul acte, qui n’a besoin que de quatre chanteurs et d’un pianiste, mais qu’il appelle tout de même « opéra comique »: c’est le Docteur miracle, une bouffonnerie dont le livret use de tous les stratagèmes du genre, amours contrariées, scènes d’a parte, déguisements, caricature.

Quatre jeunes chanteurs belges l’ont dépoussiéré, ce Docteur miracle, et viennent le présenter dans de petites salles de province, avec une grande économie de moyens et de personnes: outre les quatre chanteurs et le pianiste, il y a le metteur en scène et le type qui règle le son et la lumière.

10 commentaires sur « 7 rôles »

  1. Lorsque j’étais enfant ma tante ( la même que je mets souvent en scène dans mes écrits) adorait l’opérette, l’opéra donc j’en ai beaucoup entendu et oui même aujourd’hui j’apprécie ce que tu nous proposes avec cette pointe d’humour qui rivalise avec le sérieux de cet art , mais oui notre époque n’a pas fini de nous surprendre en bien mais hélas en mal
    Merci Adrienne pour ce petit signe dans mon vécu
    Bonne journée Adrienne

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    1. Merci de ta gentillesse!
      En effet ici le livret ressemble plus à un de ces fabliaux du moyen âge, avec un podestat qui n’est pas le maître chez lui, sa frivole seconde épouse, sa fille amoureuse d’un capitaine qui s’introduit chez lui déguisé en valet puis se déguise en médecin pour réussi à épouser la fille contre le gré de son père 🙂
      Bises, bonne journée!

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