Stupeur et tremblements

Il y a plus fort encore que la banane scotchée au mur et vendue à 120 000 dollars: c’est le musée des œuvres invisibles, le MONA, à New York (précision sans doute inutile ;-)).

Les visiteurs sont priés de lire le carton avec le nom ou la description de l’oeuvre, par exemple Red Square (2011), puis de regarder un mur nu, tout blanc, et de faire travailler leur imagination.

Comme pour cette autre oeuvre qui s’appelait « Fresh Air » et qui a été vendue (?) 10 000 dollars en 2011, l’année du lancement du « musée ».

Ce qui revient à dire que vous achetez l’air que vous respirez – qu’il soit frais ou non – et qu’un petit carton en est la preuve.

Bref, on dirait bien qu’avec l’oeuvre invisible, on a atteint le dernier stade d’une démarche artistique de l’immatérialité, entamée dans les années 1960.

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Si le but est de faire travailler l’imagination, se dit l’Adrienne, je préfère lire un livre 😉

16 commentaires sur « Stupeur et tremblements »

      1. c’est de naissance, tu sais ce qu’on dit sur les habitants de ma ville 😉
        (et en plus le pèlerinage n’a pas pu avoir lieu, cette covidannée!)
        bises à vous deux, et bonne promenade!

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  1. Faire travailler l’imagination, pourquoi pas. Mais accepter de payer pour effectuer ce travail, ça c’est effectivement stupéfiant.
    😉

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