La chorale s’appelle Saint-Ambroise ce qui fait qu’elle a deux fêtes coup sur coup, une pour la Sainte-Cécile, patronne des musiciens, le 22 novembre, et une le 7 décembre, pour Saint-Ambroise.
Qui n’est pas, comme le dit wikisaitout, le patron des apiculteurs: dans la ville de mini-Adrienne, il est le patron de tous ceux qui vivent de l’industrie textile.
C’est-à-dire à peu près de tout le monde jusque dans les années 1970.
Répétition le vendredi soir et messe le dimanche matin, le père de mini-Adrienne est un des membres les plus assidus.
Très fier, aussi, que sa chorale perpétue les traditions et connaisse pour chaque dimanche de l’année les chants grégoriens appropriés.
C’est tout un vocabulaire que la petite écoute sans comprendre. Les deux mots les plus mystérieux sont le propre et l’introït. Elle a le goût des mots mystérieux 🙂
Assise sur l’inconfortable chaise de paille, elle lève les yeux vers le jubé, et écoute son père sans le voir.
Elle reconnaît la voix d’Yvan, le ténor, et juste derrière, le baryton paternel. Elle est heureuse.
On ne dira jamais assez les vertus de la musique et les merveilles qu’on peut faire avec sept petites notes.
Jolis souvenirs. Passez un bon samedi.
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Merci, Mme Chapeau, vous aussi !
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L’enfance fait rêver, parfois. Les chants grégoriens, en cette absence de sens, seront bientôt au goût du jour 😉
J’avoue avoir du plaisir à les écouter car ils m’apaisent…
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oui hier en écrivant ce billet, chanter deux ou trois fois le kyrie m’a fait du bien aussi 🙂
(et maintenant que le voisin a repris son marteau, je vais le rechanter ;-)))))
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Tu as oublié les touches noires… 😉
Quant à l’église, en dehors des visites d’ordre artistique, je n’y mets les pieds que pour les cérémonies.
Plutôt des funérailles ces derniers temps.
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c’est un souvenir qui date d’avant mes douze ans, j’ai d’ailleurs été étonnée d’être capable de chanter le kyrie, juste pour l’avoir entendu dans mon enfance 😉
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J’ai un faible pour les moines de l’abbaye de Solesmes.
Ce sont des cadors du chant grégorien.
Bon, ils monnayent chèrement le bon dieu… 😉
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ils me semblent que de nombreux autres ont un plus beau ‘son’
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ou alors ce jour-là ils n’étaient pas en forme, ce qui expliquerait le son nasillard 😉
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C’est un beau thème, la musique dans l’enfance. ça me rappelle quelques brèves incursions dans France musique où une personne connue parle de sa madeleine musicale
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oui c’est le mot grégorien qui m’a fait penser à mon père 🙂
les neumes du Défi du samedi, ça me rappelle juste mes cours d’histoire de la musique…
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Quelle belle évocation dame Adrienne, je ressens le charme opéré sur petite Adrienne, l’enfance est magique, elle nous offre les voyages dans l’imaginaire et la faculté de l’émerveillement… Après on grandit et beaucoup oublient.
7 petites notes, le chiffre 7 est sacré il me semble. Merci à toi pour cet enchantement du matin, doux week end. brigitte
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merci d’apprécier, chère Brigitte!
bises
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Quoi que j’en dise par ailleurs, mon amour pour les sept notes (et les dièses, les bémols, les soupirs, les silences, etc.) est intact et salvateur. En période de confinement, plus que jamais, « sans la musique, la vie serait une erreur » comme a dit Friedrich N.
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et sur ce point sa sœur était d’accord?
😉
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J’avoue que je ne connais rien en musique…
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pas grave! on ne peut pas tout savoir et on n’est jamais trop vieux pour faire de nouvelles découvertes 🙂
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C’est un billet quasi mystique que tu nous écris là.
Et j’aime énormément ce qui s’en dégage. Nostalgie, respect, émerveillement.
C’est beau
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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merci Célestine, ça me fait plaisir 🙂
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Un papa qui chante et transmet son amour de la musique et du chant choral, quel beau souvenir!
Mon premier vrai souvenir du chant grégorien, c’était à Einsiedeln, au cœur de la Suisse, Nous étions entrés un peu par hasard dans l’église de l’abbaye alors que les moines du lieu chantaient, sans doute le chant approprié à la liturgie du moment.
J’ai été littéralement saisie par la magie de l’instant et la beauté des voies.
Par la suite, je me suis procuré des CD de ces mêmes chants. Mais je ne les écoute jamais. Impossible de retrouver le même émerveillement.
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C’est vrai, le lieu et la voix’live’, ça fait une grosse différence avec le CD
Bises, bonne journée !
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Très émouvant, juste et mélodieux, ton billet, qui me fait plonger dans l’enfance et le souvenir de ces chants en latin. Bon dimanche, Adrienne.
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