Lors d’une vaste opération transfrontalière de contrôle de police, entre la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, mardi dernier, un chauffeur de camion a été verbalisé pour la raison suivante: il travaillait en continu, sans être rentré chez lui, depuis la mi-décembre. En déplacement depuis quatre mois, 18 semaines, sans respecter les limitations de temps de conduite des camions.
Il y a bien longtemps, l’Adrienne avait une copine de classe dont le papa faisait ce travail de camionneur: il choisissait les trajets longs, ceux vers l’Espagne, par exemple, parce que ça lui permettait de gagner un meilleur salaire.
Il avait une épouse mère au foyer et quatre enfants.
Il était donc chaque fois parti pour plusieurs jours.
Mais 18 semaines, c’est autre chose.
Alors l’Adrienne se pose des tas de questions, en particulier celle-ci: qui sera le plus sévèrement puni, le chauffeur contrevenant ou celui qui l’emploie?
***
Et bien sûr quand on parle de travailleur acharné, on ne peut que penser à Gaston 🙂
Merci Franquin d’avoir mis un peu de légèreté dans notre vie!
Adrienne 
Bonne question dont je crains la réponse…
En tout cas ce chauffeur ne travaillait pas chez bpost ! 😉
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je crains aussi
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il y a déjà quelques décennies, mon oncle, camionneur, partait des quinze jours trois semaines…. et déjà, la question de savoir qui serait sanctionné, de l’employeur ou du salarié, était extrêmement rhétorique : « enfin, personne ne l’a obligé à rouler si longtemps » ; c’est vrai, personne, sauf la pile de fiche de livraisons à date fixe qu’il était obligé d’accepter.
bref, selon que vous serez puissant ou chauffeur routier….
et oui, merci Franquin pour Gaston et ses leçons de luttes perlées 🙂
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exactement, « obligé » est très relatif et a divers contextes…
et vive Franquin, vive Gaston 🙂
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Les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux et les livreurs de colis qui parcourent nos rues ne sont pas mieux lotis que les camionneurs.
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et peu de gens ou d’institutions pour les défendre, sans compter la difficulté à les défendre, vu les méthodes de recrutement etc…
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Mon frère était routier international et je sais ce que cela représente comme fatigue et peu de reconnaissance , cela n’a pas changé je suppose
Bonne journée Adrienne
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il faut aimer ce qu’on fait, comme dans tout, je suppose, un de mes (ex-)neveux a choisi cette vie, il a une société de transports mais aime bien rouler aussi lui-même 🙂
merci, bonne journée
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Les conducteurs de cars par contre n’échappent pas à la réglementation ! Ils font régulièrement des pauses et sont tenus à une durée maximale de conduite.
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c’est vrai, et ça pose des problèmes quand on organise un voyage scolaire dont le déplacement en car excède les 120 minutes 😉
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Poser la question, c’est déjà y répondre ! vive uber et ses complices dont n’aurait pas fait partie ni Gaston ni Franquin. Enfin, si je peux me permettre.
Bonne journée vous tous.
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Gaston est là pour illustrer (sa chanson est un chant d’esclaves) mais aussi, comme je l’ai écrit, pour une touche de légèreté…
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Un travail très dur et insuffisamment payé qui incite à dépasser les limites…
Bon après-midi,
Mo
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on a toujours de bonnes raisons de gagner un peu plus, ou on croit en avoir…
merci, bonne soirée!
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L’un de mes oncles et ses fils étaient routiers dans les années 40 et jusqu’à la fin du siècle ou presque… Autrefois, ils partaient à travers l’Europe sans s’arrêter, se relayant au volant. Chanceux, ils n’ont jamais eu d’accident.
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c’est vrai qu’il faut aussi un peu de chance… une de mes élèves a perdu son papa parce qu’un type saoul lui est rentré dedans (et le type s’en est sorti quasiment indemne)
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Il y a fort à parier que ce chauffeur routier travaillait pour une entreprise étrangère par rapport au pays où il s’est fait arrêter, de sorte qu’il sera compliqué de sanctionner ladite entreprise…
Après, l’entreprise va-t-elle lui rembourser le prix de la contravention, ce n’est pas certain…
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je l’ai pensé aussi, qu’il venait sûrement de loin… et qui sait quel est son employeur!
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essai
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essai concluant 🙂
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essai
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