
« À quoi bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? »
Mais qu’est-ce que c’est que ce charabia de précieux ridicule du 21e siècle?
Genre: « vous n’êtes pas sans savoir que… » ou pire encore « vous n’êtes pas sans ignorer que… »
Si vous lui demandez s’il faut prendre un parapluie, il vous répond qu’il « n’est pas impossible qu’il ne pleuve pas » et si vous en concluez – à tort – que vous pourrez donc vous en passer, il vous dira doctement « je ne vous ai pas incitée à ne pas prendre vos précautions ».
Il m’énerve!
Il m’énerve avec ses « je ne peux pas ne pas être satisfait », ses « je n’ai pas l’intention de ne rien faire », ses « vous ne pouvez pas ne pas me le refuser »…
Quand il est au tribunal, à la barre, c’est peut-être un bon moyen d’embrouiller l’adversaire, mais dans la vie courante?
Est-il encore capable d’exprimer une idée claire et nette, sans ambiguïté?
J’arrête de me prendre la tête et je lui réponds comme il le mérite:
« J’ai bien été la première à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… en apparence. »
***
Tout savoir sur le tableau, ici – Merci à Monsieur le Goût pour la consigne du devoir 136:
Cette toile de Gustave Courbet dite « Jo la belle Irlandaise » me dit quelque chose. J’aimerais que cette note commençât par « À quoi Bon ? Enfin… Vous ne supposez pas que ce n’était pas en apparence ? »
Aussi qu’elle finît par « J’ai bien été le premier à vérifier l’exactitude de la chose, quand j’étais votre amour… en apparence. » J’espère que vous aurez une histoire à raconter à partir de ces deux phrases tirées des « Contes d’amour, de folie et de mort » d’Horacio Quinoga.
Bravo et bon lundi.
Apparemment, vous n’êtes pas sans savoir manipuler ce charabia non plus, même si c’est pour une bonne cause.
😉
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Bien obligée 😉
Merci, bonne journée!
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Circonlocutions et embrouillamini, c’est la langue nouvelle Mademoiselle ! 😉
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il faut noyer le poisson 😉
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J’adore !
(Fort heureusement, le conte d’Horacio Quinoga s’est révélé moins ambigu. 😉 )
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je me suis d’abord demandé si c’était une maladresse du traducteur et j’ai voulu vérifier (on peut le lire ici https://es.wikipedia.org/wiki/Cuentos_de_amor_de_locura_y_de_muerte) mais je n’ai pas eu le courage de poursuivre 😉
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J’ai eu la flemme de les lire dans le texte mais la lecture de ces contes m’a montré que, comme beaucoup d’auteurs sud-américains, le côté foisonnant de leur littérature (que j’aime beaucoup) les fait abuser d’afféteries diverses, parfois trop, un peu comme l’abus de sucre dans l’industrie agro-alimentaire… 😉
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si tu me donnes le titre du conte, je vais vérifier (je n’avais pas envie de les lire tous pour constater que le douzième est le bon ;-))
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Je l’ai lu il y a très longtemps mais les tournures uilisées m’avaient tant frappé que je les ai retenues « verbatim ».
Le conte était, je crois « La méningite et son ombre » ou quelque choses comme ça.
Je viens de vérifier, c’est bien ça.
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traduction assez littérale, en effet: ¿Para qué? En fin…¿no supondrá que no era al parecer?
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Je ne suis pas sûr que j’aurais traduit différemment.
Peut-être la fin par « Vous ne pensez pas que ce n’était pas plus différent qu’il n’y paraît ? ».
Mais traducteur est un métier… Ce n’est pas le mien et je ne pratique plus l’espagnol depuis 2001.
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Ah oui l’amour éphémère
Fin d’un amour en apparence
La poudre au yeux de tant d’hommes et de femmes en quête de renouveau
Bonne semaine en devenir Adrienne
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tant de tableaux ont ce regard purement superficiel sur la femme…
merci, bonne semaine!
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Ici, à petits coups d’épingles très discrets, on cultive le joyeux tango cher à Boris Vian : « Faut qu’ça saigne ! »
😉
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en toute courtoisie, bien sûr 😉
j’ai hâte que tes soirées krapoviennes recommencent!
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La reprise est pour demain soir !
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excellente nouvelle! merci 🙂
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Je n’ai pas aimé ce devoir mais je l’ai fait.
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idem
voilà une femme qui a dû batailler pour se faire une petite place comme artiste et la seule chose qui intéresse les « exégètes » est sa vie sexuelle
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J’ai lu des choses surprenantes de la part de ces « exégètes ».
Des digressions plus graveleuses que scientifiques à propos de l’opération qui a censément précédé l’exposition de l’intimité de la dame.
Ça prouve bien que le cerveau des « scientifiques » se déplace dans une direction qui suit celle qu’indiquent généralement les cravates… 😉
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demain je ferai un billet sur une harpiste, après-demain sur une astrophysicienne, j’espère que les cravatés ne se demanderont pas si ce sont de vraies rousses 😉
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Mais enfin, voyons ! Vous n’êtes pas sans pouvoir ne pas supputer que la formulation inverse de ce qu’on ne veut pas dire tout en affirmant le contraire est inversement proportionnelle au désir de ne pas dire la vérité mensongère de la réalité chimérique quant à l’hypothèse du carré de l’hypoténuse.
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CQFD
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J’adore ton devoir, rien qu’à lire la phrase d’intro je n’ai rien compris, enfin, pas grand-chose (et n’ai pas cherché) (bon mais ce n’est pas la raison qui m’a empêchée de faire le devoir) 😉
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oui la première phrase est un exemple parfait d’une double négation mal employée 😉
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Ce qui m’énerve aussi, c’est : « c’est Machin qui a fait ça, pour ne pas le nommer »
et aussi, par exemple, « le Général Machin n’est rien moins qu’un démocrate ». « Rien moins que », cette expression me fait douter : qu’est-ce qu’on a voulu dire au juste ?
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de toute façon tout le monde s’en fiche, la seule chose intéressante c’est de savoir qui a couché avec qui, voyez la saga windsorienne 😉
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Ce charabia ne m’a pas plus inspirée qu’Heure Bleue… J’ai donc contourné la difficulté et parlé d’une oeuvre à lire absolument !
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ah c’est bien, j’étais passée ce matin 😉
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C’est souvent dans les paramètres de Microsoft qu’on trouve des doubles négations qui équivalent à une affirmation mais faut le temps de réfléchir pour comprendre… Par exemple : ne pas interdire au lieu de autoriser.
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oui, ces deux secondes de réflexion en font une arme dans les joutes oratoires, mais ça n’aide pas à la bonne compréhension du message 😉
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Deux expressions en intro que j’adore mais n’utilise jamais, bien sûr.
Pas assez « cultivée » je suis 😉
Un portrait qui fait sourire ! on envie le répondant de cette femme !
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Oulala si ce charabia est un signe de culture, on est mal 😉
Nous serons donc des marginales !
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En quelques lignes vous arrivez à embrouiller le lecteur en démêlant ce « charabia de précieux ridicule du 21e siècle « .
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merci pour l’appréciation!
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