I comme Incipit

Adrienne lit l’incipit d’Archives du Nord, de Marguerite Yourcenar, et se dit ‘Zut! voilà que je commence par le volume 2!’

« Dans un volume destiné à former avec celui-ci les deux panneaux d’un diptyque, j’ai essayé d’évoquer un couple de la Belle Époque, mon père et ma mère, puis de remonter au delà d’eux vers des ascendants maternels installés dans la Belgique du XIXe siècle, et ensuite avec plus de lacunes et des silhouettes de plus en plus linéaires, jusqu’au Liège rococo, voire jusqu’au Moyen Age. Une ou deux fois, par un effort d’imagination, et renonçant du coup à me soutenir dans le passé grâce à cette corde raide qu’est l’histoire d’une famille, j’ai tenté de me hausser jusqu’aux temps romains, ou préromains. Je voudrais suivre ici la démarche contraire, partir directement de lointains inexplorés pour arriver enfin, diminuant d’autant la largeur du champ de vue, mais précisant, cernant davantage les personnalités humaines, jusqu’au Lille du XIXe siècle, jusqu’au ménage correct et assez désuni d’un grand bourgeois et d’une solide bourgeoise du Second Empire, enfin jusqu’à cet homme perpétuellement en rupture de ban que fut mon père, jusqu’à une petite fille apprenant à vivre entre 1903 et 1912 sur une colline de la Flandre française. »

(édition de 1977 chez Gallimard, p.13)

Bon ben… yapluka retourner à la bibliothèque 🙂

I comme ignares

La dame blanche, c’était le dessert préféré du grand-père: une glace vanille arrosée de chocolat fondu – beaucoup de chocolat – et servie avec de la chantilly.

– Pour moi ce sera une dame blanche! déclare-t-il bien fort un jour que toute la famille est attablée dans un restaurant quelque part en France.
– Une dame blanche! siffle la mère, ils ne connaissent pas ça, ici!

En effet, le serveur ne connaissait pas.

Par contre si vous allez à Lille, chez Lebon-bon, par exemple, pour y manger des œufs au maroilles ou des carbonnades flamandes, au moment du dessert vous pouvez dire bien fort, à la manière du grand-père:

– Pour moi, ce sera une dame blanche!

Ils connaîtront.

Mais dites-leur aussi qu’il est temps de mettre du double vitrage 😉

***

Écrit pour la photo de @ Fred Hedin chez Bricabook 426 – merci à eux!

I comme i

Mettre les points sur les i, se dit l’Adrienne, de puntjes op de i zetten, mais on n’en met que sur le i minuscule, comment ça se fait?

Tout à fait le genre de questions pour lesquelles Madame pouvait toujours compter sur un élève par classe – l’indispensable élève aux questions qui permettent à tout le monde de respirer un coup.

Et en même temps garantissent 100 % d’attention 😉

– D’où ça vient, cette cédille sous le c? a demandé un jour un de ces précieux élèves questionneurs.

Mais jamais aucun ne s’est inquiété de l’absence de point sur le i majuscule.

Jusqu’à hier soir, que tout à coup l’Adrienne se le demandait.

Alors bien sûr elle a cherché, il n’y a rien de plus ennuyeux que des questions sans réponse 😉

La question a fait l’objet d’une étude de Pierre-Michel Bertrand, Le point du i. Précis d’érudition pointilleuse.

On peut écouter l’interview ici, la réponse y est donnée.

Sinon, bien sûr, il reste wikisaitout.

Source de l’illustration ici.

I comme incroyable!

Mercredi après-midi, vers les trois heures, on sonne à la porte de l’Adrienne.
Elle va ouvrir avec circonspection, les visites qu’on n’attend pas apportent rarement de bonnes nouvelles.

C’est une dame qui habite quelques maisons plus loin:

– Vous vous appelez bien Adrienne? fait-elle.
– Euh… oui…
– Alors ceci est pour vous.

Et elle remet à l’Adrienne une enveloppe récupérée de sa mutuelle.
A l’intérieur de l’enveloppe, une double carte de voeux de la part d’une blogamie qu’elle a eu le bonheur de rencontrer « en vrai » lors de son dernier voyage à Paris.

– J’ai trouvé ça dans ma boîte, explique la dame, et dès que j’ai vu votre nom j’ai arrêté de lire.

Mouais.

Par bonheur, la blogamie ne fait aucune fine allusion au charmant voisinage dans lequel l’Adrienne vit 😉
Pas grave si la dame a tout lu 😉

Mais le mystère insoluble – en plus de la chose incroyable – c’est où la carte a été déposée en premier lieu? qui l’a débarrassée de son enveloppe d’origine? ce qu’est devenue cette enveloppe – pourquoi l’avoir jetée? – et pourquoi l’avoir mise chez une dame qui ne s’appelle pas Adrienne… mais dont on a peut-être dû penser qu’elle connaît les noms et prénoms de tout le voisinage 😉

Bref, c’est miracle que la chouette carte de Berthoise soit arrivée à bon port.

Mille mercis à elle et à tous ceux qui ont (pour)suivi sa déviation!

***

et le plus incroyable de tout c’est que malgré ces déviations la carte est arrivée en seulement trois jours: cachet de la poste le 4 et reçue le 7 décembre!

I comme « I didn’t »

L’organisatrice le présente comme un poème datant de 1915, écrit par une femme dont l’Adrienne n’a pas noté le nom, mais chez Wikisaitout on trouve des choses légèrement différentes concernant date et auteurs.

Et surtout qu’en fait, c’est une chanson.

Ce qui fait qu’on la trouve en mille et une versions, comme celle choisie en illustration, puisque ce ne sont pas les guerres et autres conflits armés qui manquent.

I didn’t raise my boy to be a soldier,
I brought him up to be my pride and joy.
Who dares to place a musket on his shoulder,
To shoot some other mother’s darling boy?
Let nations arbitrate their future troubles,
It’s time to lay the sword and gun away.
There’d be no war today,
If mothers all would say,
« I didn’t raise my boy to be a soldier. »

Je n’ai pas élevé mon fils pour en faire un soldat,
Je l’ai élevé pour qu’il soit ma fierté et ma joie.
Qui ose lui mettre un fusil à l’épaule,
Pour tirer sur l’enfant chéri d’une autre mère?
Laissez aux nations l’arbitrage de leurs problèmes,
Il est l’heure de ranger l’épée et le canon.
Il n’y aurait pas de guerre aujourd’hui
Si partout les mères disaient:
« Je n’ai pas élevé mon fils pour en faire un soldat ».

(traduction de l’Adrienne)

***

à l’occasion du 11 novembre

I comme Intrigue

Chère Madame

C’est sur votre conseil que je viens de réaliser une œuvre qui est, me semble-t-il, créée pour surprendre les esprits chagrins des sélections officielles.

J’y ai mis de manière spontanée toute ma créativité, en toute liberté : les idées me sont venues comme par magie.

Ce tableau concrétise vraiment le sens que je veux donner à mon art.

Vous êtes la bienvenue au Salon des XX où j’aurai la joie d’exposer douze de mes œuvres. Joie et angoisse, vous connaissez mon naturel anxieux et mon appréhension pour ce genre d’aventure : votre œuvre vous échappe et est soumise à la critique, qui est loin d’être aussi généreuse que vous.

Veuillez transmettre mes meilleures salutations à votre mari, je garde le meilleur souvenir de mon séjour chez vous à Anvers,

Votre ami pour la vie

James Ensor

***

L’intrigue est le nom du tableau de James Ensor – Texte écrit pour la consigne de Joe Krapov – merci à lui – qui demandait d’écrire une lettre avec des mots de cette liste 1: aide – libertéréaliserbienvenueconseil souvenirgénéreuxnaturel – baie de Somme – idéesspontané – surprise – esprit – passionné – magie profiter – joie – bonne humeur – être – simplicité – amiaventurecréer – joyeux – sourire – vivre – créativitéconcrétiserséjour – week-end

Cher ami

Merci de m’écrire des mots si aimables, mais vous exagérez mon rôle : c’est vous, votre passion de la peinture, votre regard acéré sur vos contemporains et tout ce cœur que vous mettez à votre ouvrage, c’est tout cela qui fera de vous un jour, je le sais, un monument de la peinture.

Ne soyez pas triste si la foule qui se presse aux expositions, plus pour être vue que pour voir, n’accueille pas vos tableaux en fanfare. Ne pensez à rien : montrez, tout simplement, montrez au monde, et bouchez-vous les oreilles pour les fâcheux.

Votre dévouée

Emma Lambotte

***

Texte écrit avec des mots de la liste 2: sabotage – insulaire – penser à rien – vide – monumentoreilles – Arles – fanfarefoule – fool – regard – marabout – ficelle – tristepassiondes mots – brouhaha – mirador – amoureux – cœur – cannibale

I comme inspiration chez Lali

Elle aime prendre un café dans ce bar, surtout quand il fait beau et que des tables sont installées sur la placette.
Elle s’y pose un quart d’heure, juste le temps qu’il faut avant de retourner au travail.

Mais vous qui connaissez la vie, vous vous doutez bien qu’autre chose encore que le café l’y attire et l’y fait revenir presque quotidiennement: le grand gars qui le lui sert, toujours souriant, toujours gentil, toujours un mot pour la faire rire.

Voilà, vous avez compris.

Après, ça devrait couler de source, un mot en amenant un autre, de sourire en sourire, de jour en jour…

Mais non.

Le gars est-il timide?
La croit-il inaccessible?

C’est trop bête, s’est-elle dit ce matin-là, je vais lui laisser un mot, on verra bien.

Ainsi fut dit, ainsi fut fait et en s’éloignant d’un pas qu’elle voulait tranquille et souple, elle avait la tête qui bourdonnait si fort qu’elle n’a pas entendu la voix qui criait:

– Mademoiselle! Mademoiselle! vous avez oublié quelque chose!

Las! las! ce n’est pas le grand gars rieur qui a ramassé l’enveloppe, mais sa collègue.

***

ça fait très longtemps qu’on n’avait plus participé au jeu de Lali et malheureusement il était bien trop tard pour l’envoyer 😉

I comme incipit

Le dix décembre n’est pas la date la plus joyeuse pour organiser une fête à Stockholm mais ça n’aura pas gêné Mikhaïl Cholokhov quand il est arrivé dans cette ville en 1965 pour y recevoir son prix Nobel de littérature. Il savait ce qu’était l’hiver. Comment il charrie des glaçons, ainsi qu’il l’a décrit dans cet unique roman grâce auquel on se souviendrait toujours de lui, tout au moins aussi longtemps que l’humanité chercherait quelque chose dans un livre. Et même si le vent pouvait faire rage sur les lieux où une médaille d’or aspirait impatiemment à sa poitrine, le caractère de Cholokov nous permet d’imaginer que dès qu’il est arrivé sur les côtes suédoises, il a ôté sa veste avec ostentation pour illustrer sa robustesse de cosaque. Même s’il l’aura gardée, bien sûr, d’abord par politesse, et aussi de peur d’égarer par ce moment d’orgueil le discours qu’il conservait précieusement dans sa poche intérieure, en vue du banquet. Lui, ce « Léon Tolstoï du peuple », s’était encore dépêché avant le départ d’aller chez un coiffeur de Moscou et il avait aspergé sa tête, prête à être taillée dans la pierre, de quelques gouttes de parfum, pour recevoir le prix que le vrai Tolstoï – le vrai mais manifestement moins ‘peuple’ – n’avait jamais reçu. C’était son jour. Le jour où il réglait définitivement son compte avec ses sombres années comme docker, comptable, tailleur de pierre, sabotier, contrôleur des contributions, homme à tout faire et complice des moins que rien. Liquider le passé avec tous ces culs léchés pour gravir les échelons dans le journalisme. Qu’il ait dû démarcher des éditeurs avec ses premiers manuscrits ne le rendait que plus grand en cet instant, lui, le fils d’une mère analphabète. Il éprouvait un immense plaisir en imaginant la colère de tous ces rédacteurs comprenant tout à coup qu’à l’époque ils avaient refusé les premiers balbutiements d’un futur prix Nobel. Dans peu de temps sa trogne ornerait les timbres de cinq kopecks, des plaques pour les rues qui porteraient son nom étaient en voie de fabrication, bien entendu, et seule la vie éternelle pourrait le priver de funérailles nationales.

Tien december is niet de vrolijkste datum denkbaar om in Stockholm een feestje te organiseren, maar daar zal Michail Sjolochov weinig last van hebben gehad toen hij in 1965 deze stad aandeed om er zijn Nobelprijs voor Literatuur op te pikken. Hij wist wat winter was. Hoe het ijs kan kruien staat beschreven in die ene roman waarom hij altijd herinnerd zou blijven, zolang de mensheid tenminste nog iets in boeken wenste te zoeken. En hoewel de wind lelijk huis kan houden op de plaats waar een gulden medaille ongeduldig lag te verlangen naar zijn borst, moet Sjolochovs karakter het ons toestaan te fantaseren dat hij zelfs, eenmaal aangekomen aan de Zweedse scherenkust, ostentatief een jasje heeft uitgedaan om zijn gehardheid als rasechte Kozak te illustreren. Al zal hij die jas natuurlijk wel hebben aangehouden, enerzijds uit beleefdheid, en anderzijds uit angst dat hij de banketrede, die hij zorgvuldig in z’n binnenzak bewaarde, door deze vestimentaire overmoed kwijt zou raken. Hij, de zogenaamde ‘Leo Tolstoj van het volk’, was voor zijn heenreis in Moskou nog snel even naar de kapper gegaan en had een paar druppels parfum over zijn spoedig uit te beitelen kop gesprenkeld om de prijs in ontvangst te nemen die de echte doch kennelijk minder volkse Tolstoj nooit had mogen krijgen. Dit was zijn dag. Definitief afgerekend werd er vandaag met zijn sombere jaren als dokwerker, boekhouder, steenkapper, kloefkapper, belastingcontroleur, manusje-van-alles en handlanger-vanniks. Afgerekend, met de konten die hij had gelikt, zich moeizaam een weg naar boven lebberend als journalist. Dat hij met zijn eerste manuscripten had moeten leuren maakte hem in deze stonden alleen maar groter, hij, zoon van een analfabete moeder. En hij voelde met genoegen de woede van al de redacteuren die opeens begrepen dat zij destijds het prille gepruts van een toekomstig Nobelprijswinnaar hadden afgewezen. Het kon niet lang meer duren of zijn tronie zou prijken op een postzegel van vijf kopeken, straatnaambordjes met zijn naam waren al onderweg naar de letterzetter, uiteraard, en alleen het eeuwige leven kon hem nog een staatsbegrafenis ontnemen.

Dimitri VerhulstHet leven gezien van beneden (La vie vue d’en bas), Atlas Contact, 2016, incipit, pages 7-9.

Traduction de l’Adrienne, qui n’a eu besoin que d’un tout petit encouragement, grâce à la demande de Golondrina sous le précédent billet consacré à ce livre, pour se remettre à un de ses passe-temps préférés 😉

Un des thèmes principaux du livre est la liberté de penser en général et la liberté artistique en particulier, le droit d’exercer son art et le prix qu’ont dû payer de nombreux Bulgares, musiciens, écrivains… envoyés au camp de concentration de Béléné par le régime communiste.

Dimitri Verhulst rejoint la thèse selon laquelle Cholokov est un plagiaire, qui aurait recopié et détruit le manuscrit de Fyodor Kryukov après l’arrestation de celui-ci.

Cosaque comme Cholokov, Kryukov avait été soldat de l’armée des Russes blancs. Des auteurs comme Soljenitsyne et d’autres émettent ces accusations depuis longtemps.

I comme intempéries

Comment s’étaient-ils rencontrés alors qu’ils vivent selon des calendriers si différents?
Par hasard, comme tout le monde.
Une nuit d’averses en rafales et de ruisseaux le long des rues.

Comment s’appelaient-ils ?
Que vous importe ?
L’essentiel n’est-il pas qu’en s’apercevant ils n’ont pas hésité ?
Qu’ils n’ont pas passé leur chemin sous prétexte de pluie ?

D’où venaient-ils ?
Du lieu le plus prochain, de ces maisons sombres aux fenêtre à peine éclairées et aux toits pentus sous le ciel bas. De ces maisons aux greniers emplis de malles, de petits et de grands cartons que personne n’ouvre jamais.

Où allaient-ils ?
Est-ce qu’on sait où l’on va ?
Ne s’interroge-t-on pas sans cesse, où, quand, comment, pourquoi ?
Ne devrait-on pas plutôt craindre d’oublier de rêver ?
D’oublier de cueillir l’instant présent ?

Et après ? vous demandez-vous, parce que vous attendez une histoire.
Sont-ils allés boire quelque chose de chaud ?
A-t-elle sorti un crayon de son sac pour noter les adresses, les numéros de téléphone ?
Se sont-ils empli les yeux de la vue l’un de l’autre au point d’oublier que les heures sonnent au clocher ?
Ou le ciel s’est-il éclairci et une promenade dans le parc leur a-t-elle semblé préférable, avec son odeur de terre humide et de feuilles ?

Après ?

Après, rien.
Elle est rentrée dans son couvent.

***

Merci à Joe Krapov pour sa consigne: Trente et un mots et quatre incipits

Avec les mots suivants : averse – boire – calendrier – cesser – ciel bas – couvent – craindre – crayon – cueillir – emplir – fenêtre – hésiter – interroger – maisons – malles – nuit – oublier – passer – petit carton – pluie – rafales – rêver – rues – ruisseaux – s’apercevoir – s’éclaircir – sac – sembler – sonner – terre – toits composez le début d’un récit et poursuivez-le.

Vous pouvez également utiliser l’un des quatre incipits ci-dessous puis insérer des mots de la liste  dans votre texte – j’ai utilisé le premier, qui est l’incipit de Jacques le Fataliste et son maître:

Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce qu’on sait où l’on va ?

I comme Ioannis

C’est tout à fait par hasard que la petite troupe visitait le village natal du grand poète de la résistance grecque, Yannis Ritsos, le jour anniversaire de sa naissance.

Pour lire quelques-uns de ses poèmes en traduction française, voir ici et ici.

En 1936, il écrit Épitaphe (ΕπιτάφιοςEpitáfios) après des affrontements sanglants avec la police.
C’est la photo de cette mère pleurant son fils qui l’a incité, dit-il, à écrire ce chant d’appel à l’unité.
Le 4 août de cette année-là, un général fasciste prend le pouvoir après un coup d’État et la persécution des opposants, dont Iannis Ritsos, commence.
Résistant pendant la guerre, il est ensuite emprisonné au cours de la guerre civile qui a suivi.
Il n’est libéré qu’en 1952.

Pour ceux qui comprennent l’allemand: