L’équilibriste
Une enfance entière
à jouer l’équilibriste
Le long des trottoirs
sans se douter
que la vie restant
consisterait à avancer
au beau milieu
des larges allées
qui longent le vide
Thomas Vinau, sur son blog, le 16 février
Vous qui passez régulièrement, vous savez qu’il a déjà été question quelques fois de Thomas Vinau et des envies qui prennent l’Adrienne de traduire ses poèmes.
Cette fois elle s’y est prise bien à temps pour demander et recevoir l’autorisation de le faire.
Et pour être tout à fait honnête, ce n’était pas une question de temps.
C’est une question d’audace 😉
Bref, elle a enfin osé demander et voici ce que ça donne en néerlandais:
De koorddanser
Een volle kindertijd
Koorddanser spelen
Langs de voetpaden
Zonder te vermoeden
Dat de rest van het leven
Eruit zou bestaan
Voort te gaan
Te midden van brede paden
Langs de afgrond.
Adrienne 
Bravo à vous d’avoir oser et bravo pour votre traduction.
J’aime beaucoup les deux textes.
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merci Mme Chapeau, bonne journée!
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Je finirai par apprendre le néerlandais dans mes vieux jours !
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je sais que tu sais déjà 🙂
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Je crains que tu te fasses des illusions, mon néerlandais est quand même très très limité !
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à la lettre m du défi, tu mettras modeste 🙂
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Et à la lettre P pompon ?
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exactement 🙂
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Oh une chouette initiative et un beau résultat!
Tu as choisi un poème magnifique, en si peu de mots, il dit tant, c’est tout l’art.
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je les aime à peu près tous autant, ses poèmes 🙂
merci, bises!
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Très beau, merci pour le poème et pour la traduction, Adrienne. J’envoie le poème illico à ma tante flamande.
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avec plaisir, Tania, je te traduis ce que tu veux quand tu veux 🙂
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Si la vie est un cirque la question subsidiaire est celle-ci :
« Faut-il tomber amoureux ou non
De la femme canon ? »
OK, je sors !
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je dirais que c’est à tes risques et périls, Joe Krapov 🙂
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Une bouche à feu, cette femme canon !
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Je peux te dire quelque chose ?
Tu as mieux traduit que Google qui a modifié deux locutions, leur ôtant toute la poésie qu’elles offraient.
(oui, j’ai cherché… 😉 )
Et j’ai appris que faire l’équilibriste au bord des trottoirs est une activité très prenante, de l’enfance à l’âge adulte.
Et comme on n’est jamais vraiment adulte, c’est dire comme ça nous occupe… 😉
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je voulais garder la répétition de long/longer et les connotations du mot ‘vide’ qui ne sont pas les mêmes, dans ce contexte, si on traduit par ‘leegte’
et oui, je n’ai jamais cessé de jouer à l’équilibriste le long des trottoirs, ça me suffit comme adrénaline, vu ma peur du vide 😉
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Je ne peux apprécier que le texte français mais j’aime!
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oui je sais que ce n’est pas avec mes petites traductions que je fais le buzz mais j’aime 🙂
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Quand on jette des ponts au-dessus de la « frontière » linguistique, je ne peux dire que : bravo ! Sais-tu qu’il existe aussi un Poète National dont les poèmes sont traduits dans les 2 langues (pour l’allemand, je ne sais pas) ? Actuellement, c’est Carl Norac. Puis, ce sera au tour d’un poète néerlandophone.
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Oui je sais 🙂
Carl Norac et Thomas Vinau ont fait une émission ensemble dont j’ai donné le lien il y a peu…
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Je ne suis pas capable de juger de l’art de la traductrice mais j’admire la poésie de l’équilibriste. Merci pour cette découverte.
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J’ai déjà fait plusieurs fois la pub de Thomas Vinau 🙂
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