Éternité
Il y a des lieux
où je ne peux plus passer
sans sourire.
Un jour on y a
raconté une blague,
volé un baiser,
eu une première idée.
A hauteur de mon oreille,
par exemple,
une nuit tu m’as promis
que l’éternité est un mensonge,
mais que ce n’était pas une raison
pour qu’entre nous
ça dure moins longtemps.
Il n’a pas fallu plus de mots
– une bouche qui parle
est belle par elle-même
et la peau a une mémoire.
Tu restes proche
de mon cou, mon nombril,
le creux de mon genou,
pour toujours.
Je ne peux aller nulle part
sans sourire.
Bart Moeyaert, traduction de l’Adrienne
Eeuwigheid
Er zijn plekken
waar ik zonder glimlach
niet meer langs kan.
Ooit is daar een grap
verteld, een kus geroofd,
iets voor het eerst gedacht.
Ter hoogte van mijn oor,
bijvoorbeeld,
heb jij me op een nacht
beloofd dat eeuwigheid
een leugen is, maar dat het
daarom tussen ons niet
minder lang gaat duren.
Meer woorden waren er
niet nodig – een mond
spreekt van zichzelf al mooi
en huid heeft een geheugen.
Jij blijft mijn hals, mijn navel,
mijn holte van mijn knie
voor altijd bij.
Zonder glimlach kan ik
aan geen plek voorbij.
Source ici.
Photo du circuit de lumières d’un hiver passé depuis longtemps, à Knokke.
Ce sourire aux doux souvenirs, toujours et partout, en peu de mots, très émouvant.
Merci.
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Merci à toi!
Bises, bonne journée !
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Quelle chance on a de pouvoir vivre ça.
Même le regret en a un saveur heureuse.
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Mais oui, c’est tellement mieux ainsi 🙂
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Zo een mooi gedicht als ontbijt, en het regen gaat voorbij.😉
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merci!
Na regen komt zonneschijn 😉
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Étonnant, juste avant que je vienne lire ce billet, la radio diffusait Armstrong chantant « C’est si bon ! »
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et lui aussi parle de « kiss » 😉
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Terra incognita.
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aucun endroit ne te rappelle un souvenir qui aujourd’hui peut te faire sourire?
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Oui à l’insouciance de la jeunesse
OUI aux souvenirs doux
Bonne journée Adrienne
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et oui à adoucir ceux qui ne le sont pas 😉
(ça vaut le coup d’essayer, non?)
bonne journée!
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Il y a parfois du doux-amer…
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ah oui bien sûr, c’est comme le verre à moitié plein ou à moitié vide 😉
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Beau comme l’éphémère d’un coquelicot.
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ah oui, la photo date d’il y a trois ou quatre ans 😉
tu vois les bourdons?
🙂
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Oui, j’ai bien vu. Ils sont d’autant plus intéressants que ce sont les seuls points fixes au milieu des vagues végétales. C’est une très très belle photo qui fait honneur à ce beau poème.
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merci!
un coup de bol 😉
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C’est beau, et ça me parle!
Tellement d’endroits me font sourire et me souvenir!
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c’est pareil pour moi, surtout depuis que je suis revenue vivre près des lieux de ma petite enfance, sans « faire exprès », pourtant 😉
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