R comme rab

Au début des années 2000, Madame avait pris un abonnement au magazine Phosphore, histoire d’avoir des « documents authentiques » sur des sujets variés qui intéressent les jeunes de 16-18 ans.

En même temps, ça permettait d’illustrer à quel point la liste des mots argotiques et familiers à connaître n’était pas un travail superflu.

C’est ainsi qu’elle-même y découvrait chaque mois des mots « nouveaux » et parfois ils lui posaient problème.

– Les garçons ne refusent jamais du rab de dessert, disait une jeune fille.

Du rab?

Madame utilisait fréquemment le dictionnaire de Cobra le Cynique mais même lui ne mentionnait pas ce mot.
Le contexte, bien sûr, aidait à deviner que ça voulait dire quelque chose comme ‘un petit supplément’ mais à l’époque aucune source ne permettait de le vérifier et d’en être sûre.

Aujourd’hui le mot est sur wikisaitout et qui sait, peut-être même dans quelques dictionnaires 😉

C’est ce mot-là auquel elle a pensé tout de suite en voyant l’illustration proposée par Joe Krapov dans sa dernière consigne: avoir du rab, avoir du temps en plus, rajouter des jours au calendrier et fêter la Saint-Pif 🙂

28 commentaires sur « R comme rab »

  1. Rab oui dans la vie de tous les jours hélas c’est devenu monnaie courante
    de raboter les mots pour parfois noyer le poisson , les gens speedent faisant mine d’être débordés et le paradoxe c’est le rab de temps qu’ils ignorent avoir tant ils sont incapables de gérer leur temps imparti …
    Bonne journée Adrienne

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  2. Le fou est celui qui, pendant ses vacances, s’ajoute du rab de boulot ! Travailleur un jour, travailleur toujours ! 😉

    Merci d’avoir été inspirée par ces couvertures fort appréciables de José Cabrero Arnal !

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  3. Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai entendu ce mot. J’avais 20 ans et j’étais en colonie de vacances comme monitrice avec des jeunes français. Ils l’employaient toujours pour demander aux enfants s’ils voulaient une deuxième ration de nourriture.
    Je ne l’utilise pas vraiment mais il me paraît être devenu courant.

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    1. voilà, toi et moi on a eu besoin des jeunes français pour nous rendre compte que notre français n’était pas celui « tel qu’on le parle » 😉
      pour moi c’était à douze ans, avec la découverte du mot frangin, je l’ai déjà raconté ici, il y a longtemps 😉

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