Stupeur et tremblements

Vous connaissez sûrement l’histoire du couscous canadien avec l’irascible épicier à qui Fernand demande du fromage de Hollande et de la morue d’Ecosse?

L’Adrienne a demandé à son épicier bio s’il avait de la lentille verte.

– J’en ai de deux sortes, dit-il, en paquet d’un demi-kilo et en plus petit format.
– Donnez-moi un paquet de cinq cents grammes a répondu l’Adrienne.

Ce n’est qu’arrivée chez elle qu’elle a constaté que ces lentilles françaises (voir la photo ci-dessus) étaient en fait… canadiennes!

Donc, résumons-nous: on ne prend plus l’avion parce qu’on veut sauver la planète puis on constate que le paquet de lentilles « a fait un beau voyage »… dans son sachet compostable 😉

Et pour boucler la boucle: le revendeur hollandais, sur son site, précise que ces lentilles s’appellent Dupuis 🙂

Ah! ils vont être contents, là-bas!

31 commentaires sur « Stupeur et tremblements »

  1. J’ai une fois acheté un melon charentais étiqueté produit français, c’était vrai mais il venait de la Martinique. Bonne journée. Bisous 🐞🍀🌷😘😘😘.

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    1. ah oui quand ce sont des « bananes françaises », on le devine, mais pour le melon!
      bises, bonne journée (ici c’est encore sans tulipes 😉 il n’y en avait pas au marché!)

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    1. J’adhère aussi à la lentille du Puy, pour moi aussi la meilleure….mais, j’ai bien peur que, bientôt, elle ne soit aussi chère et rare que le caviar, vu comme la Haute-Loire est en pénurie d’eau….

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  2. Peut être que le producteur au Canada était un français immigré, d’où l’appellation ? 😉
    En tout cas il vaut mieux lire ses étiquettes sur place, on a parfois de grosses surprises, atant sur l’origine que sur la composition des produits…

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  3. Je n’achète que la lentille du Puy, la meilleure, qui ne fait donc que peu de route pour arriver chez moi…Mon mari a voulu changer et m’a acheté (parce qu’il est né dans le Berry) de la lentille du Berry, mais, pour moi, elle ne vaut pas celle du Puy en Velay….La lentille du Puy, en plus d’être tendre « bosse » pour la planète, car elle cuit en 10mn….un ptit salé aux lentilles, miam, miam…

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  4. Toutes ces entourloupes avec des lieux de « transformation » que l’on confond vite avec le lieu de production…
    Parfois il faut un loupe pour décrypter les pièges.

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  5. Et c’est loin d’être fini avec les entourloupettes. Ce que j’entends dernièrement ces usines d’élevage d’insectes qu’on va transformer et ajouter à plein d’aliments et pas besoin d’étiqueter c’est ce que j’ai trouvé de plus louche. La cochenille est déjà dans des jus, confitures, colorant alimentaire, yogourt que je n’achète plus depuis longtemps. J’achète mes grains et je vais moudre ma farine car manger des insectes trop pour moi…

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  6. J’achète celles du Berry , ou du Puy
    Mais j’en trouve pas loin de chez moi mais en petit quantité car le producteur n’en fait pas beaucoup et je vois le champ cultivé
    Oui il faut se méfier de tout
    C’est triste
    Bonne fin de journée Adrienne

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    1. elles sont sûrement très bonnes, ces lentilles canadiennes, mais j’aurais préféré un étiquetage plus honnête au lieu d’avoir besoin d’une loupe 😉
      merci, bonne journée!

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