D comme don Giovanni

Vous vous souvenez peut-être de la charmante voisine Casque d’or?

Et de la hâte qu’avaient mise ses héritiers à mettre en vente sa maison?

C’est le week-end dernier que l’Adrienne a fait la connaissance des acquéreurs.

En ouvrant sa boite aux lettres pour en retirer son journal – heureusement que cette distribution-là se fait par des services indépendants de la Poste et que ni la boue ni la nuit ne font peur au valeureux qui vient le déposer un peu avant six heures du matin – bref donc un samedi matin sur le pas de sa porte l’Adrienne s’est retrouvée à serrer la main d’un homme qui venait déposer de gros sacs de plâtre et des outils divers.

– L’acte est signé depuis une quinzaine de jours, dit-il, alors je vais faire quelques travaux avant de la louer.

Un malin, cet homme-là, puisqu’il possède une petite entreprise de rénovation et qu’il va la mettre aux normes, avec l’aide de son fils, d’un week-end à l’autre.

Un malin, mais un bruyant.

Ça fore, ça cogne, ça tape… et ça met la radio à fond la caisse. Malheureusement pas le genre de musique qui plaît à l’Adrienne 😉

Alors elle qui supporte déjà toute la semaine le vacarme des camions, tracteurs, grues et autres engins indispensables aux travaux à la rue, ressort ses quelques CD, à commencer par le Don Giovanni dans la version ci-dessus, un vieux machin remastérisé en 2002 mais qui reste une des interprétations de référence.

Disons que c’est une petite révision avant d’aller le voir à la Monnaie en mars prochain 🙂

Info sur le site de la Monnaie ici.

45 commentaires sur « D comme don Giovanni »

  1. Ici, ça s’est calmé, mais pendant quelques mois nous avons aussi eu droit à la rénovation des appartements environnants et aux bruits de travaux en semaine par des entreprisses et le weekend par des particuliers mais t’inquiète pas, ça va revenir…
    Courage !

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  2. Je te plains de tout mon cœur, moi qui vit depuis plus de 2 ans et demi les travaux de constructions de deux immeubles autour de ma maison, il y a le bruit et puis cette épouvantable poussière qui s’est insinuée partout partout, mais pour nous au moins, les entreprises ne travaillent pas le dimanche… Pauvre madame Casque d’or, heureusement qu’il y a MOZART !!! Bises ensoleillées dame Adrienne, un petit rayon pour réchauffer ton cœur. brigitte

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  3. Si tu avais « La tosca » , tu pourrais mettre la fin du IIIème acte, quand Floria Tosca pousse un cri terrible en découvrant que son Mario est vraiment mort.
    « A fond la caisse » ça devrait faire réfléchir ces bruyants voisins.

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  4. Ouh la la, comme je te plains, j’ai beaucoup de mal à supporter le bruit : j’ai l’impression que j’ai plus d’oreilles que les deux attribuées normalement.

    Bon courage. Don Giovanni devrait t’aider, tu dois attendre le soir plus que d’autres.

    La mitoyenneté a quelquefois des effets pervers. Mais puisqu’ils sont en plein dans les travaux, tu devrais leur demander de travailler l’isolation phonique.

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  5. pourrais tu supprimer mon commentaire ou en modifier l’identifiant ?
    Je n’ai pas prêté attention au fait que ton blog est revenu en mode « je diffuse publiquement les données des commentateurs »… 😉

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  6. Ca m’a été très agréable de taper mon texte d’atelier/billet de blog en écoutant cela !

    Merci, Dame programmatrice, et courage pour affronter les nuisances !

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  7. Ce disque, je l’ai en vinyle 33 tours …
    Il te reste à espérer que les locataires soient moins … enfin, plus …
    Le bruit des travaux, on peut supporter en se disant qu’ils sont nécessaires. Mais la radio à fond …
    J’ai moi aussi travaillé sur les chantiers, il y a bien longtemps. on écoutait déjà la radio, mais sur des petits transistors pas trop méchants. Aujourd’hui, il y a des gueulophones « de chantier », renforcés de caoutchouc pour les chocs, et capables de surmonter le bruit de n’importe quelle machine. Au secours !!!

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  8. J’avais un prof qui nous disait que le bruit était une grave pollution. Jeunes ados, ça nous faisait rire. J’ai souvent par la suite compris à quel point il avait raison. Tout ça pour te dire que je compatis.
    Des bises:

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    1. Oui j’ai parlé de ce danger chaque année avec mes élèves de terminale et je sais que peu le prenaient au sérieux (mais j’ajoutais : vous ne pourrez pas me reprocher de ne pas vous avoir prévenus :-))

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      1. Pourtant, quand Isolde meurt, accompagnée par Wihelm Furtwängler, ça n’a plus rien à voir avec ce type antisémite, nationaliste et tant prisé par le NASDAP.
        Éternel problème de la séparation entre l’homme et son oeuvre, comme on le constate trop souvent en temps-ci.

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      2. non, je ne l’aimais déjà pas avant de savoir 😉
        ça dure ça dure ça dure ça me tape sur les nerfs de grandiloquence (mais bien sûr cette opinion n’engage que moi et je sais qu’il y a des wagnériens idolâtres)

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      3. C’est pour ça que je parlais de Tristan et Isolde.
        Siegfried est une autre affaire… (en fait c’est un type assez costaud, plutôt couillon, qui se lance dans une affaire mal embringuée).
        Mais je ne mêlerai jamais de dire ça à un « wagnerophile », ces gens manquent singulièrement d’humour et ne sont pas réputés pour leur sens de la nuance et leur compréhension de ceux qui ne partagent pas leur idolâtrie.
        Wagner est, à mon sens, un des pères fondateurs de la musique de cinéma… 😉

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      4. j’ai vu Trisan und Isolde à l’opéra, je me souviens de la scène où ils sont dans la barque et n’en finissent pas de chanter (en néerlandais dans ce cas-ci je dirais ‘kwelen’ et pas ‘zingen’ ;-)) au lieu de ramer, donc forcément ça n’en finissait pas 😉
        vive l’opéra qui est aussi du bon théâtre (comme la trilogie Mozart/da Ponte, par exemple :-))

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