Stupeur et tremblements

Puisque tu ne veux plus vivre
brisée broyée brassée par les cailloux
que tu as fini le livre
puisque nous vivons

puisque tu ne veux plus te battre
contre les démons les fantômes
les masques cramoisis la vie grisâtre
puisque nous nous battons

puisque tu vois les vautours qui s’envolent
assassinant le ciel de leur cou décharné
ceux qui donnent des gnons et des torgnoles
puisque nous ne les voyons pas

puisque tu n’approuves pas les enfants que l’on arrache
le carcan qui sertit le cou du prisonnier
les coups de pied au cul et les coups de cravache
puisque nous approuvons

puisque tu n’admets pas le pauvre et le riche
et le mal et le bien et l’aumône et le poing
le fort sur son trône et le faible dans sa niche
puisque nous admettons

puisque tu n’acclames pas les meilleurs et les pires
les singes chamarrés les chiens qui font le beau
les hyènes les chacals les chameaux et les sbires
puisque nous acclamons

puisque tu ne tolères pas le bon dans la mélasse
l’enfer le feu la guerre la prison
les malheurs éternels l’imbécillité crasse
puisque nous tolérons

puisque tu dis non aux misères des hommes
tu as fermé le livre
un beau samedi d’avril

***

merci à Joe Krapov pour ses consignes – une photo de Gilbert Garcin, un poème de Raymond Queneau – ce qui a enfin permis à Madame d’exprimer un peu de son désarroi face à la mort d’une jeune fille de 22 ans.

O comme objet inconnu

L’Île du Point Némo

Holmes fit une courte pause et leva un doigt, requérant l’attention de Canterel sur la suite: « Pour épaissir ce que les habitants du cru appellent déjà le “mystère des trois arpions”, il convient de noter qu’il met en scène trois pieds droits de pointure différente, mais chaussés du même modèle de basket.»
— De quelle marque? demanda Canterel.
— Anankè…
— J’espère que vous n’avez pas fait tout ce chemin uniquement pour me raconter ça ?
Il introduisit une langue de chat dans le mouille-biscuit que Miss Sherrington avait déposé près de sa tasse et trempa l’ensemble quelques secondes dans son thé.
— Anankè, dites-vous ? reprit-il en portant le biscuit humecté à ses lèvres.
— Oui, dit Holmes. Le « destin », l’inaltérable « nécessité» des Grecs…
— Sauf que cette marque n’existe pas, continua Grimod en humant son verre de whisky.
— Mais qu’en revanche, ajouta Holmes, c’est le nom de la pierre précieuse qui a été volée cette semaine au cœur du même triangle, à Eilean Donan Castle…

Jean-Marie Blas de Roblès, L’île du Point Némo, éd. Zulma, 2014, p.18-19

***

Si quelqu’un sait à quoi ressemble un trempe-biscuit, qu’il le fasse savoir, une petite recherche g**gl* ne mène qu’à des cochoncetés, comme on dit chez Zazie (celle du métro :-))

***

Image de couverture et toute l’info ici sur le site des éditions Zulma.
Premières pages à lire ici ou un autre extrait à écouter ici.

22! la revoilà!

bricabook181.jpg

© Marion Pluss

http://www.bricabook.fr/2015/06/atelier-decriture-181e-une-photo-quelques-mots/

Elle ne lâchait pas la rampe et montait tranquillement les marches en s’arrêtant de temps en temps pour reprendre son souffle.

Voilà bien longtemps qu’elle n’avait plus pris le métro, qui pourtant la fascinait depuis ses dix ans. A l’époque, il y avait encore des poinçonneurs.

Arrivée presque en haut, elle s’arrêta et respira calmement l’air de Paris.

Alors elle dit bien fort, un fin sourire aux lèvres : 

– Doukipudonktan?

Et repensant avec émotion à son tonton Gabriel, elle ajouta plus bas:

– J’ai vieilli. Maintenant c’est vraiment le cas de le dire. J’ai vieilli.

D comme dingue dingue dong de ce défi

Si tout se passe bien je retrouve mon ordi aujourd’hui, alors voici mes derniers dingues dingues dong du défi 129 Rigolant

avec un grand merci à Queneau et ses Exercices de style!

Haïku

Au supermarché
Me laissant passer devant
Elle eut cet affront

Vers libres 

Emportés par la foule
Ce jour-là au super U
Mon unique article et moi
En bout de file.

Une charmante vieille dame
Au chariot surchargé
Se tourne vers moi,
Et me déclare :

 « Passez donc devant»
A quoi je rétorque
Une goujaterie
Qui me cause encore des remords

 

Antonymique

Il n’y avait vraiment pas un chat dans l’épicerie du coin !

Mes nombreux achats à bout de bras, je m’avance vers la caisse.

Un affreux jojo qui me suit me bouscule pour passer devant avec son unique babiole..

Sans se tourner vers moi, il lance : « j’ passe devant, j’ai  qu’un truc… »

A quoi je vitupère : « Dis donc Eugène, si  tu avais voulu être le premier, tu n’avais qu’à pas te lever si tard ! »

Ses fesses ! J’en ai encore des envies …

C comme continuons le combat

Analyse logique (WAL+RUS=Walrus) 

le supermarché
la foule
un unique article
le bout de la file
une  charmante vieille dame
son chariot surchargé
son offre
Passez devant
ma réponse
me lever plus tôt
sa tête !
mes remords …

Alors (alors WALRUS) 

Alors c’est vraiment la foule dans le supermarché !
Alors avec mon unique article sous le bras, je me colle en bout de file.
Alors une charmante vieille dame me précède.
Alors elle  pousse à grand peine un chariot surchargé.
Alors elle se tourne vers moi.
Alors elle déclare : «, Vous n’avez qu’un article, alors passez donc devant moi … »
Alors je rétorque : «Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, alors je me serais levé plus tôt !»
Alors sa tête !

Alors j’en ai encore des remords …
Alors… ça alors !

Parties du discours (GREVISSUS)

Articles : la, le, un, des

Substantifs : foule, supermarché, article, bras, bout, file, dame, peine, chariot, Madame, tête, remords

Adjectifs : ce, mon,  unique, charmante, vieille, grand, surchargé, chère, sa

Verbes : être, se coller, précéder, pousser, se tourner, déclarer, passer, avoir, rétorquer, vouloir, se trouver, se lever

Pronoms : je, qui, me, moi, elle, vous, quoi, en

Adverbes : vraiment, ne que, plus, tôt, encore

Prépositions : dans, sous, en, de, à, vers, devant,

Conjonctions : donc, si 

B comme belote et rebelote

ajouter des couleurs

L’arc-en-ciel (WALRose)

C’est vraiment la foule bigarrée dans le supermarché!

Mon tube de rouge dans mes mains aux ongles nacrés, je me colle en bout de file.

Devant moi, une charmante vieille dame toute de rose vêtue pousse à grand peine un chariot surchargé.

Tournant vers moi ses yeux violets, elle déclare en secouant ses bouclettes blanches: « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un tube de rouge… »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais habillée en bleu ! »

Sa tête cramoisie! J’en ai encore de noirs remords …

 

ajouter des chiffres et autres détails

 

Précisions (mammifère marin de la famille des odobaenidés)

Il y avait vraiment 537 personnes dans le supermarché Heldaize de la rue de la Sablière!

Mon unique article à 0,99 € sous le bras, je me colle en bout des 3 mètres de file à la caisse numéro 5 où attendent déjà quatre autres clients.

Devant moi une dame âgée de 77 ans et mesurant 1,62 m pour 56 kilos pousse à grand peine un chariot surchargé de victuailles pour son réveillon de Noël avec ses deux fils, ses brus et ses cinq petits-enfants.

Au bout de deux minutes et trente secondes, elle se tourne vers moi et déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un article à 0,99 € … »

A quoi je rétorque en 23 mots: « Chère Madame, si j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé à six heures au lieu de six heures trente ! »

Sa tête ! J’en ai encore des remords dix jours plus tard…

 

ajouter des interrogations

Ignorance (WALRUS ???)

Je ne sais pas pourquoi il y avait  la foule dans le supermarché ! Je ne sais plus pourquoi j’y étais allé… pour un unique article ? Je me suis probablement collé en bout de file. Selon toute logique.

Était-ce une  vieille dame devant moi ? Comment voulez-vous que je sache ce qu’elle avait dans son chariot ! Je ne m’intéresse pas au chariot des autres, moi ! Bon, c’est possible qu’elle m’ait proposé de passer devant elle. Et moi je lui aurais rétorqué quoi ? « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! » Je lui aurais dit ça ? Mais jamais de la vie ! Je m’en souviendrais, tout de même ! Quoi, sa tête ? qu’est-ce qu’elle a sa tête ? Comment ça, je devrais avoir des remords ? … Mais puisque je vous dis que toute cette histoire ne me dit rien !

Adrienne est déchaînée

le texte de Walrus se prêtait admirablement à cet exercice-ci, vu qu’il contenait déjà pas mal d’exclamations:

Surprises ! (WALRUS !!!)

C’est vraiment la foule dans le supermarché !

Mon unique article sous le bras, je me colle en bout de file !

Oh ! la charmante vieille dame qui me précède ! Mon Dieu, comme elle  pousse à grand peine un chariot surchargé !

Se tournant vers moi, elle s’écrie : « Passez donc devant moi ! Que vois-je, vous n’avez qu’un … ! »

A quoi je m’exclame : « Chère Madame ! si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête ! J’en ai encore des remords ! …

 

qu’on pouvait s’imaginer que Walrus l’avait rêvé

Rêve (si Walrus m’était conté…)

Il me semblait que c’était  vraiment la foule dans le supermarché… Je passais là, je crois bien que je n’avais qu’un unique article sous le bras, et que je me suis collé en bout de file.

Qui me précédait ? Une charmante vieille dame ? Ne poussait-elle pas à grand peine un chariot surchargé ?

J’ai souvenance qu’en se tournant vers moi, elle déclara : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

Je ne me souviens plus du mot qu’elle utilisa mais je lui rétorquai : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête ! C’est le poids des remords qui m’a réveillé …

 

ou qu’on pouvait le mettre au futur:

Pronostication (je WALRUSserai)

En cette veille de fête, ce sera vraiment la foule dans le supermarché !

Mon unique article sous le bras, je me collerai en bout de file.

La charmante vieille dame qui me précèdera poussera à grand peine un chariot surchargé.

Se tournant vers moi, elle déclarera : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorquerai : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête ! J’en garderai toujours des remords …

Les premières élucubrations de 2011

L’exercice numéro un consiste en l’ajout de synonymes:

Inventaire (MORSE ou VACHE MARINE) 

C’est vraiment la foule, la multitude, l’affluence dans le supermarché, grand magasin, bazar ! 

Mon unique article, achat, objet de commerce sous le bras, entre les mains, dans un sachet,  je me colle en bout de file, de queue, de rangée.

La charmante, séduisante, piquante vieille dame qui me précède pousse à grand peine, effort, tour de rein  un chariot surchargé, lourd, trop plein.

Se tournant vers moi, elle déclare, affirme et propose : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque, réplique et réponds : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête, tronche, bobine ! J’en ai encore des remords, regrets et repentirs …

 

Exercice numéro deux: « Va, je ne te hais point!« 

Litote

Il y avait un peu de monde dans le supermarché !

Mon unique article sous le bras, je me collai en bout de file.

La charmante dame qui me précédait et qui n’était plus toute jeune, poussait avec quelque effort un chariot qui n’était pas vide.

Se tournant vers moi, elle déclara : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorquai : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé moins tard ! »

Elle me regarda d’une certaine façon qui me donne encore à réfléchir …

 

Exercice numéro trois: raconter l’histoire dans l’ordre inversé, donc en commençant par la fin:

Rétrograde (RUSWAL)

J’en ai encore des remords quand je pense à la tête de cette dame à qui j’avais rétorqué : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! » alors qu’elle m’avait déclaré: « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … » Elle-même, cette charmante vieille dame qui me précédait, poussait à grand peine un chariot surchargé et moi je m’étais collé en bout de file avec mon unique article sous le bras. Or ce jour-là, c’était vraiment la foule dans le supermarché !

 

Bonne année 2011, chers lecteurs!

Dernières élucubrations de 2010

l’exercice numéro un consiste à remplacer un maximum de mots par leur contraire:

 

Muflerie (RUSWAL) 

C’est faussement le désert dans l’inframarché !

Mon substantif commun sur la tête, je me décolle en fin de foule.

La repoussante jeune fille qui me suit tire à petite joie un sachet vide.

Se détournant de moi, elle nie : « Ne je passerai pas devant vous, vous n’avez qu’un … »

A quoi je demande : « Fille bon marché, si  j’avais voulu me chercher derrière vous, ne me serais-je

pas couché plus tard ? »

Sa queue ! J’en ai encore des fiertés …

 

L’exercice numéro deux consiste à utiliser des diminutifs:

Galanterette (WALRUSssette)

C’est vraiment la foulette dans le supermarket !

Mon unique articulet sous le bracelet, je me collette en bout de filet.

La guillerette damoiselle qui me précède pousse à grand peine une charrette lourdette.

Tournant vers moi sa tête mignonnette croquignolette, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère damoiselle doucerette, si  j’avais voulu me trouver devant vous, j’aurais quitté plus tôt ma chambrette douillette! »

Sa tête ! J’en verse encore des larmettes …

 

L’exercice numéro trois consiste à user la patience du lecteur Clin d'œil:

Histoire à tiroirs (WALRUS)

C’est le collègue de l’administrateur du défi du samedi qui va dans un supermarché dont je ne connais pas le nom dans une ville qu’il n’a pas nommée et pour y acheter je ne sais plus quoi. Ce n’est pas comme certains autres, prenons par exemple une charmante vieille dame dont je ne sais rien d’autre pour le moment si ce n’est qu’elle avait un de ces engins métalliques à mauvaises roulettes qu’on vous prête en échange d’une pièce de deux euros dans la plupart des magasins de par chez nous et sans doute aussi d’ailleurs, selon toute probabilité, et qui était plein jusqu’à ras bord et même au-delà de divers articles de toute nature qui n’ont cependant pas été mentionnés ni détaillés par notre narrateur.

Toujours est-il que le collègue de l’administrateur du défi du samedi qui était dans un supermarché dont je ne connais pas le nom dans une ville qu’il n’a pas nommée s’est présenté à la caisse dudit supermarché avec un unique article inconnu de nous sous le bras et qu’il a pris place dans la file qu’il y avait apparemment à ce moment-là dont on peut par conséquent supposer que c’était un vendredi soir ou peut-être un samedi, de préférence en début de mois car il paraît que la foule est moins nombreuse en fin de mois qu’en début, vu que la plupart des gens semblent arriver à la fin de leur salaire en même temps qu’à la fin du mois.

La charmante vieille dame dont je ne sais rien d’autre pour le moment si ce n’est qu’elle avait un de ces engins métalliques à mauvaises roulettes qu’on vous prête en échange d’une pièce de deux euros dans la plupart des magasins de par chez nous et sans doute aussi d’ailleurs, selon toute probabilité, se tourne alors  vers le collègue de l’administrateur du défi du samedi et elle lui fait la proposition fort honnête de passer devant elle, étant donné qu’il n’a  qu’un unique article inconnu de nous sous le bras alors qu’elle-même avait un de ces engins métalliques à mauvaises roulettes qu’on vous prête en échange d’une pièce de deux euros dans la plupart des magasins de par chez nous et sans doute aussi d’ailleurs, selon toute probabilité, et qui était plein jusqu’à ras bord et même au-delà de divers articles de toute nature qui n’ont cependant pas été mentionnés ni détaillés par notre narrateur..

 A quoi le collègue de l’administrateur du défi du samedi qui va dans un supermarché dont je ne connais pas le nom dans une ville qu’il n’a pas nommée et pour y acheter je ne sais plus quoi rétorque : « Chère Madame, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

 Mais aussitôt que cette phrase eut échappé au collègue de l’administrateur du défi du samedi, il en conçut des remords cuisants et torturants qui le taraudent encore tant aujourd’hui…

 

Bonne soirée à tous!

Z comme zut

D’abord un zut pour l’orthographe:

Cacographie (OUALRUSSE)

Cé vrémant la fool dans le suppermarcher !

Mon unic artycle soud le bra, je me col en boute fil.

La charmante viele damme qui me préssède pousse à grant paine un charrie haut sur charger.

Ce tournant vert moi, elle déclare : « Passez donc devant moi, vous navet qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chair Madamme, si  j’avait voullu me trouvé devant vous, je me serait

lever plutôt ! »

Sa tette ! Jean né encore des remaures …

 

Ensuite un zut pour la censure:

Caviardage (WALS)

C’est vraiment dans le supermarché !

Mon unique article me colle en bout de file.

La charmante vieille dame pousse vers moi: «donc vous n’avez qu’un … »

A quoi je rétorque : « Chère Madame, si  j’avais voulu plus tôt ! »

Sa tête ! J’en ai encore …

Enfin, un zut pour les impôts:

Polyptote (le contribuable WALRUS)

C’est vraiment la foule des contribuables dans le supermarché !

Mon unique article sous mon bras de contribuable, je me colle en bout de la file des contribuables.

La charmante vieille contribuable qui me précède pousse à grand peine un chariot surchargé pour nourrir sa famille de contribuables.

Se tournant vers moi, la contribuable déclare : « Passez donc devant moi, vous n’avez qu’un article de contribuable… »

A quoi je rétorque : « Chère Contribuable, si  j’avais voulu me trouver devant vous, je me serais levé plus tôt ! »

Sa tête de contribuable! J’en ai encore des remords de contribuable…